Ceci
Puisque tu as franchit à la gloire des heures
Presque venue décapitée l’orée du silence à mon cœur
Puisque tu sais l’ombre des aubes
Et les racines décharnées des arbres d’îles balayées
Puisque l’ambre des absolus quand tes yeux se déposent nus
A la mesure de ma peau dérobée de chair au manteau
De tes mains d’orbes aboutis
Au jour feu de février
A la minute où même née
J’épousais déjà ton chemin
T’offrir route de mes pas et où aller ne s’en ira
Qu’en ta compagne revêtue
J’irai en pauvre t’épouser
Et n’ai en parole à prier
Soufflant le seuil d’où paix
Trace des portes sans jamais
A chaque jour où me nommer
Sera ton nom pour couronner
L’arche de mon âme à briller
Et l’anneau d’amour à porter
Au vingt-quatre de février
Jardin des poètes où aller
Icelle source d’Edziré
C’est la réponse à demander
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