mardi 9 mai 2017

NISSKARL & CH.EDZIRE

NUX VOMICA EST UN GROUPE DE NICE.
(Nissart en occitan)

Le 6 mai 2017, à 10:25, christian.déquesnes 'christian.dequesnes@sfr.fr a écrit

Min Caùmarate Nisskarl,

             Je suis en train de peaufiner une page blog, pour les durs temps à venir, avec ton beau et bon poème qui fait suite à ton retour dech dalache dech Nord/Pons-ed-Calais. Aurais-tu conservé notre échange de mails quand je te demande si ton retour n'a pas été trop raide après être retourné sur les terres du sinistre historique et désormais permanent dech Nord... Je désire si possible ré-utilisé CELA ! Mais je ne retrouve plus dans mon ordinateur cet échange de mail. Si tu l'as encore peux-tu me le transmettre ?... Sinon, j'ai commencé la traduction pi chaù vaù ête bio din l' liméroù 9 ed Ffwl Lleuw...

Bin à tizotez, ej' t'aù brainmint quère, min Caùmarate Nisskarl.

Ch.Edziré, acq Killer pon lon.


De Carl Sonnenfeld               Aujourd'hui, à 14h02 (il y a 47 minutes) à : Christian Déquesnes 

Voici le copié collé de ce mail :

Cher Christian, sinistrées oui, laissées à l'abandon, des centres urbains déserts, même à Lille... Les jeunes, je les ai croisé au bowling dans ces zones commerciales monstrueuses qui fleurissent aux abords des villes... J'ai ressenti la pauvreté, intellectuelle et culturelle... le malaise.

Bin vers ti Killer Ethyl souvenirs.

Carl.
                                                
Killer ETHYL - 'Artourne à l'fabrique'-

Les nuages se dessinent dans le ciel.
On dirait des silhouettes qui marchent en suspension. 
Des ailes d’Anges qui apparaissent et disparaissent avec le vent. 
La lumière du soleil rasant fait naître les spectres et les souvenirs. 
Je suis assis sur une chaise solitaire et regarde par la fenêtre. 
L’horizon  tire une ligne jusqu’à Lille et la frontière. 
Les parcelles agricoles miroitent, on dirait des lacs. 
Sur des îlots, les centres commerciaux ressemblent à des fourmilières.


La cime noire des terrils verdit et le crépuscule orange l’enflamme.
 Le Nord émet une pulsation singulière.
Un tempo en mineur qui se souvient de son passé industriel et veut l’oublier.
Un tempo métallique qui résonne entre les briques
Et sculpte le silence morne des rues rectilignes.
Le son étrange d’une vieille machine qui grince et expire sous la pluie.

Bien vers toi camarade en écoutant Lee Scratch Perry ce génie !! 

Carl Sonnenfeld, 
le 4 mai 2017

Min Caùmarate, Karl, mérchi por ech' po:éme ; i' s'ra din l' liméroù 9 ed Ffwul Lleuw pi aveuck étou énne traduc'cion din min picard ed pore Lleuw. Bin à ti.
                                                                                                                 Ch.Edziré Déquesnes.


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