"Apprenons, avant toutes choses,
à n’être pas éblouis du bonheur qui ne remplit pas le coeur de l’homme."1
"-
Méchant! m'écriai-je, qui me fais tourner depuis si longtemps
dans un cercle. Eh! que ne m'avertissais-tu tout de suite que ce
n'est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur, ni même
de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule
science du bien et du mal?"2
(Platon,
Charmide ou De la Sagesse)
1.
La méthode
Il
est bon de réviser les principes fondateurs de cet essai, en sa
cinquième édition, la première datant de 20125.
Le
chapitre 2 "The social Foundations of World Happiness"6
prétend répondre à ces questions.
1.a.
Comment sont compilés les données?
La
première interrogation que l'on peut se faire, et à laquelle ne
répond pas le volume (pourtant de 188 pages), est comment cette
association d'éditeurs (à peine 7) d'un nombre réduit de centres
de recherches (seulement 4) peut-elle arriver à mesurer le degré de
bonheur de "more than 150 countries"7,
sur une période plus ample que celle où elle a commencé à
paraître pour la première fois (puisque le second tableau8
offre une comparaison depuis 2005), et le chapitre 3 prétend montrer
"Growth and Happiness in China, 1990-2015"9.
Évidemment,
l'ampleur du nombre de pays est rapidement expliquée:
"The
chapter starts with global and regional charts showing the
distribution of answers, from roughly 3000 respondents in each of
more than 150 countries."10
On
aimerait quand même savoir qui ils sont, pourquoi et comment ils se
dédient à ce type de recherches, quels sont leurs standards
d'analyses, leur rémunération, le temps passé, et, surtout, leur
échantillon de population.
Surtout
lorsque l'on sait que seulement quinze pays proposent des fonds pour
la recherche scientifique, et que, dans le meilleur des cas (les
États-Unis), ceux-ci ne représentent que difficilement entre 2,51%
et 2,74% du PIB, se réduisant à 2,68% dans les dernières années11.
De
fait, si la Chine, auquel se dédie le chapitre 3, est le troisième
pays en pourcentage de PIB à offrir des fonds à la recherche
scientifique, à l'inverse, évidemment, des pays comme le Nicaragua
(nous y reviendrons), par exemple, ne sont pas représentés dans la
présente liste, puisqu'ils n'attribuent aucun fonds à la recherche,
laquelle y est, par le fait, inexistante.
Une
phrase semble donc trop peu pour résoudre de telles questions,
pourtant fondamentales, surtout pour un thème aussi flou et ambigu
que celui de "bonheur".
1.b.
La fiabilité des données
Quant
au second tableau, suscité, il porte en remarque:
"This
is a pooled OLS regression for a tattered panel explaining annual
national average Cantril ladder responses from all available surveys
from 2005 to 2016. See Technical Box 2 for detailed information about
each of the predictors. Coefficients are reported with robust
standard errors clustered by country in parentheses. ***, **, and *
indicate significance at the 1, 5 and 10 percent levels
respectively."12
On
voit que le modèle élaboré n'est pas propre des chercheurs du
volume, comme ils le révèlent bien avant:
"Analysis
over the past ten years has clarified what can be learned from
different measures of subjective well-being. What are the main
messages? First, all three of the commonly used life evaluations
(specifically Cantril ladder, satisfaction with life, and happiness
with life in general) tell almost identical stories about the nature
and relative importance of the various factors influencing subjective
well-being. What are the main
messages?
First, all three of the commonly used life evaluations (specifically
Cantril ladder, satisfaction with life, and happiness with life in
general) tell almost identical stories about the nature and relative
importance of the various factors influencing subjective well-being.
For example, for several years it was thought (and is still sometimes
reported in the literature) hat respondents’ answers to the Cantril
ladder question, with its use of a ladder as a framing device, were
more dependent on their incomes than were answers to questions about
satisfaction with life. The evidence for this came from comparing
modeling using the Cantril ladder in the Gallup World Poll (GWP) with
modeling based on life satisfaction answers in the World Values
Survey (WVS). But this conclusion was due to combining survey and
method differences with the effects of question wording. When it
subsequently became possible to ask both questions of the same
respondents on the same scales, as was the case in the Gallup World
Poll in 2007, it was shown that the estimated income effects and
almost all other structural influences were identical, and a more
powerful explanation was obtained by using an average of the two
answers.
People
also worried at one time that when questions included the word
“happiness” they elicited answers that were less dependent on
income than were answers to life satisfaction questions or the
Cantril ladder. For this important question, no definitive answer was
available until the European Social Survey (ESS) asked the same
respondents “satisfaction with life” and “happy with life”
questions, wisely using the same 0 to 10 response scales. The answers
showed that income and other key variables all have the same effects
on the “happy with life” answers as on the “satisfied with
life” answers, so much so that once again more powerful
explanations come from averaging the two answers."13
"We
turn now to consider the population-weighted global and regional
distributions of individual life evaluations, based on how
respondents rate their lives. In the rest of this Chapter (Chapter 3
of World Happiness Report 2015), the Cantril ladder is the primary
measure of life evaluations used, and “happiness” and “subjective
well-being” are used interchangeably. All the global analysis on
the levels or changes of subjective well-being refers only to life
evaluations, specifically, the Cantril ladder."14
On
voit que la base essentielle de la recherche part de l'échelle de
Cantril, laquelle n'est que la figuration d'un point subjectif que
l'interrogé doit montrer, c'est-à-dire une échelle de valeur
subjective, on nous dira que cela est normal, et momentanée, ce qui
est plus compliqué.
1.b.1.
Toute réponse est-elle valable?
Prenons
un exemple simple.
Il
est aujourd'hui acquis, par la compréhension qu'en ont les
organismes de Droits de l'Homme, que le fait que des élections
puissent se passer sans problème (de soulèvement ou d'accès aux
urnes pour une partie de la population, la votante) n'est pas
un indice fiable de démocratie électorale, et, par le fait, encore
moins d'existence de respect des Droits de l'Homme.
Par
exemple, un pays qui sort d'une guerre offre des problématiques
particulières quant à la possibilité d'accéder aux urnes, liées
á la peur et aux représailles.
Les
élections de 2016 au Nicaragua se font faites dans le calme le plus
complet, au contraire des élections de 2008, première fraude
recensée, à l'époque par l'ensemble des chaînes, aujourd'hui
rachetées par la famille au pouvoir. La situation d'hyperactivité
et de violence de 2008 tendrait donc à s'opposer à celle de calme
pacifique de 2016, augmenté par la postérieure intervention de la
OEA et ses accords avec le gouvernement.
Les
chaînes nationales, juste après cette nouvelle fraude, mais sans
opposition visible, sont, pour la justifier, sorties dans la rue pour
interroger la population. L'ensemble des personnes interrogées, dont
le visage, donc, apparaissait à l'écran, et à qui les journalistes
demandaient toujours leurs noms et prénoms, ont répondu
positivement sur le bon gouvernement du pays par le couple
présidentiel, le fait que l'accès au pouvoir de la Première Dame
comme vice-président montrait que les femmes avaient pris de
l'importance dans la vie civique nationale, et tous désirèrent
longue vie au régime en place.
À
présent, on pourra se demander quel type d'évidence cela peut
apporter. Mais il ne nous semble pas opportun d'en débattre, car
cela tombe sous le bon sens le plus élémentaire.
Retournons-nous
plutôt encore à 1990, lors des élections qui donnèrent la
présidence à Violeta de Chamorro. À cette époque, la grande
majorité des enquêtes d'opinion considéraient que le FSLN aurait
une victoire absolue:
"Desde
marzo 89 hasta febrero 90 se realizaron en Nicaragua 24 encuestas
destinadas a conocer las preferencias políticas de los votantes.
Algunas de ellas tuvieron alcance verdaderamente nacional, aunque la
mayoría se hicieron en regiones y zonas más urbanas. Se calcula que
unos 50 mil nicaragüenses contestaron a los encuestadores.
Entre
las firmas encuestadoras nacionales estaban ECO e ITZTANI-INOP, que
trabajaron -entre otros- bajo el patrocinio de la Universidad
Centroamericana. Todas las firmas encuestadoras nacionales y las
internacionales que en las varias encuestas que realizaron hicieron
siempre públicos sus métodos, daban el triunfo al FSLN sobre la UNO
con un mayor o menor margen. Todas las firmas nacionales y todas las
internacionales reflejaron una gran polarización entre dos opciones
políticas, desdibujándose las otras 8 candidaturas electorales -de
centro y de extrema izquierda-. Sobre los resultados que iban
reflejando las encuestas más confiables basó envió sus análisis
en estos últimos meses.
Después
de que los resultados electorales quebraron las previsiones de las
encuestas, encuestadores, analistas políticos y simples ciudadanos
perplejos empezaron a manejar diversas teorías, en un esfuerzo por
explicar a otros y por explicarse a sí mismos este fenómeno muy
poco común en contiendas electorales de otros países. Envío
también ha querido hacer ese esfuerzo en un afán tanto informativo
como autocrítico.
Tres
encuestadoras internacionales se equivocaron: diferentes teorías
para explicar el "error"
En
el último mes de la campaña electoral, tres firmas de prestigio
internacional hicieron encuestas cuyos resultados daban al FSLN una
gran ventaja sobre la UNO. Una encuesta del diario The Washington
Post y de la cadena de Televisión ABC News realizada en febrero daba
al FSLN 16 puntos de ventaja sobre la UNO. La encuesta realizada por
la cadena mexicana Univisión a fines de enero colocaba a los
sandinistas con una ventaja de 18 puntos. En la última encuesta que
llevó a cabo a mediados de enero la empresa norteamericana de
Greenberg Lake, el FSLN aparecía con una ventaja de 27 puntos. El
trabajo de campo para estas tres firmas extranjeras fue realizado por
firmas nicaragüenses independientes. La encuesta de Univisión la
hizo Logos y las otras dos, ITZTANI-INOP. Otra firma nacional, ECO,
llevó a cabo dos encuestas en enero y febrero, que daban a los
sandinistas una ventaja de 36 puntos y de 32 puntos.
La
realidad mostró que estas y otras encuestas previas predijeron
manera errada el resultado de las elecciones, sea porque su
metodología no fue correcta o porque los encuestados no respondieron
sinceramente o porque algo muy importante cambio la decisión de los
nicaragüenses en los últimos días, entre el cierre de la campaña
electoral y el día de las votaciones.
Los
encuestadores tienen diferentes teorías para explicar este "error".
Dos días después de las elecciones, un artículo del diario La
Prensa -propiedad de Violeta Chamorro- lo interpretó así: todas las
encuestas mencionadas eran "encuestas sandinistas", y
"habían sido inventadas con el propósito de esconder la
realidad".
Señalaban
también que las encuestas patrocinadas por La Prensa y por el
National Endowment for Democracy predijeron acertadamente que Violeta
Chamorro sería la ganadora. La reputación de las instituciones
criticadas por La Prensa y su disposición a hacer pública toda la
información con la que hacían las encuestas, resta credibilidad a
la acusación de La Prensa. Y aún si admitiéramos que estas firmas
fueron "sandinistas", esconder la realidad sólo
perjudicaba al FSLN. Las encuestas de opinión jugaron un importante
papel en la estrategia de la campaña sandinista y el haber conocido
por adelantado la posibilidad de una derrota hubiera hecho variar
algunos aspectos de la campaña en función de asegurar el triunfo.
Tanto
los encuestadores como expertos internacionales consideran que las
metodologías utilizadas en las encuestas criticadas por La Prensa
fueron técnicamente adecuadas. Esto ha servido de base a la
hipótesis más aceptada para explicar por qué se equivocaron: las
personas entrevistadas decidieron no decirle al entrevistador por
quién iban a votar, aun cuando se les pedía que llenaran el
formulario privado.
Aceptando
esta hipótesis, la pregunta siguiente es: ¿por qué no dijeron la
verdad? Existe la "teoría conspirativa", según la cual un
considerable número de votantes quería evitar a toda costa la
victoria del FSLN y por eso decidió mantener en secreto su opción
por la UNO, creyendo que si el FSLN sospechaba que iba a ser
derrotado cambiaría su estrategia de campaña y lograría el
triunfo. Esta teoría supone un grado de sutileza política tan
grande en la población que resulta increíble en un país con tan
escasa experiencia electoral. La atmósfera que se vivió en toda
Nicaragua "el día después", el 26 de febrero, atmósfera
de conmoción, incertidumbre y tristeza, desmiente en los hechos la
teoría de una conspiración política colectiva.
La
teoría más pintoresca de todas es la del ex-presidente y gran
antisandinista Ronald Reagan. Según él, la victoria de la UNO es
fruto de una conspiración.... pero de los mismos sandinistas, que
habrían preparado cuidadosamente su derrota para así forzar a la
UNO a conseguir la desmovilización de los contras y para dejar en
manos de la derecha la difícil tarea de reconstruir la empobrecida
economía nicaragüense. Quien conoce a los sandinistas -dijo Reagan-
sabe de los ardides de que son capaces...."15
1.b.2.
Le contexte des réponses: "nam qui dabat olim imperium,
fasces, legiones, omnia, nunc se continet"
D'autre
part, si l'on se retourne vers Cuba, il existe bien des élections,
mais dans un parti unique, où, finalement, importe peu qui est élu
ou non, puisque le président-chef de parti (selon la confusion
État-Parti propre du néo-stalinisme castriste et, en général, du
Socialisme du XXIème siècle) reste toujours le même.
"En
Cuba las personas candidatas no son propuestas por estructuras de
partido, sino por asambleas en el vecindario. Es cierto que en Cuba
existe un Partido único, el Partido Comunista de Cuba, por decisión
del pueblo cubano en referéndum al aprobar la Constitución de 1976.
Pero el partido no interviene en el proceso electoral ni propone
candidaturas. De hecho, existen delegados y diputados que son
militantes del Partido y otros que no lo son."16
"Cuba
es un Estado socialista presidido por Raúl Castro, quien es
actualmente el jefe de Estado, jefe de Gobierno, segundo secretario
del Partido Comunista de Cuba y comandante en jefe (jefe supremo) de
las fuerzas armadas. El Ministerio del Interior es el principal
órgano para la seguridad y el control del estado.
Aunque
el Partido Comunista de Cuba es reconocido constitucionalmente como
el único partido político legal, no cumple con las funciones que
tiene estas organizaciones en estados multipartidistas, puesto que no
se presenta a elecciones, ni propone o elige candidatos.
El
Comité de Defensa de la Revolución es una organización no
gubernamental de masas, a la que es posible pertenecer a partir de
los 14 años de edad y a la que pertenecen más de 8 millones de
cederistas, el 94,3% de la población cubana con al menos 14 años.
Como organización independiente del Estado, realiza actividades
propias, pero comparte el objetivo máximo de la Revolución. Sus
actividades son la defensa de los logros de la Revolución, el
mantenimiento de edificios, limpieza de calles, la separación de los
residuos para su reciclaje, activar los mecanismos para el ahorro
energético y patrullas nocturnas de vigilancia. Todo ello desde la
base del trabajo voluntario y solidario. Su estructura también es
centralista, cada cuadra tiene su propio Comité de Defensa de la
Revolución."17
L'organisation
cubaine nous donne deux informations de plus que le cas des élections
nicaraguayennes de 1990: tout d'abord, elle nous confirme la
possibilité qu'une majorité de personnes (ici les cederistas)
soient inscrites dans un parti, non pas par conviction, mais par peur
et par acceptation obligée d'un modèle imposé, autrement dit par
les deux phénomènes de peur de la répression et de pression
sociale, d'ailleurs référencés comme possibles explications pour
expliquer l'erreur des enquêtes d'opinion des élections
nicaraguayennes de 199018.
En second lieu, l'absence d'opposition ne permet, simplement, pas le
choix d'un changement. L'acceptation par le silence est, précisément,
ce que les organismes de Droits de l'Homme pointent lorsqu'ils
évoquent le fait que des élections peuvent se passer
harmonieusement sans que cela ne prouve absolument rien.
Revenant,
dès lors, au modèle central du Rapport de l'ONU, il est compliqué
de fonder sur Cantril une mise en place statistique fiable.
1.c.
Les disfonctions du modèle reconnues par le Rapport
Continuons
notre lecture du Rapport.
Il
cite, dans la note précédemment reproduite, des inconsistances. Qui
doivent être référencées par trois différentes annexations. Ce
qui, à notre sens, devrait commencer à poser problème. Mais,
apparemment, non.
De
fait, le Rapport exprime encore:
"The
10 countries with the lowest average life evaluations are somewhat
different from those in 2016, partly due to some countries returning
to the surveyed group—the Central African Republic, for example,
and some quite large changes in average ladder scores, up for Togo
and Afghanistan, and down for Tanzania, South Sudan, and Yemen.
Compared to the top 10 countries in the current ranking, there is a
much bigger range of scores covered by the bottom 10 countries.
Within this group, average scores differ by as much as 0.9 points,
more than one-quarter of the average national score in the group.
Tanzania and Rwanda have anomalous scores, in the sense that their
predicted values, which are based on their performance on the six key
variables, are high enough to rank them much higher than do the
survey answers.
Despite
the general consistency among the top countries scores, there have
been many significant changes in the rest of the countries. Looking
at changes over the longer term, many countries have exhibited
substantial changes in average scores, and hence in country rankings,
between 2005-2007 and 2014-2016, as shown later in more detail."19
Dit
en termes moins élégants, le Rapport accepte, bien que les
reconnaissant improbables, des chiffres de "bonheur"
de pays dont on ne sait pas s'il sont exacts ou non.
Ce
sont, en outre, comme le reconnaît le Rapport, des pays qui n'ont
pas été en permanence révisés.
Seront
ces éléments suffisants pour empêcher de prendre au sérieux des
conclusions plus générales?
2.
La pratique
2.a.
"lors que tout le monde sera content, & que serez
heritier de vous mesmes"
Pour
améliorer encore le phénomène d'éloignement progressif d'une
référenciation correcte, sur un thème aussi abstrait, redisons-le,
le Rapport crée un pays avec les pires niveaux possibles, afin,
selon le principe employé également en éducation contemporaine,
que les participants ne soient pas dans le rouge:
"The
length of each overall bar represents the average score, which is
also shown in numerals. The rankings in Figure 2.2 depend only on the
average Cantril ladder scores reported by the respondents.
Each
of these bars is divided into seven segments, showing our research
efforts to find possible sources for the ladder levels. The first six
sub-bars show how much each of the six key variables is calculated to
contribute to that country’s ladder score, relative to that in a
hypothetical country called Dystopia, so named because it has values
equal to the world’s lowest national averages for 2014-2016 for
each of the six key variables used in Table 2.1. We use Dystopia as a
benchmark against which to compare each other country’s performance
in terms of each of the six factors. This choice of benchmark permits
every real country to have a non-negative contribution from each of
the six factors."20
En
absence, donc, d'un zéro nominal, on ne peut avoir qu'à faire à
une sélection arbitraire, c'est-à-dire, même en supposant que les
numéros n'ont pas été ré-arrangés par les participants, rendue
fictive par l'apparition d'un État qui, loin d'être un témoin
neutre comme dans les sciences exactes (le pot sans graine pour
vérifier que l'effet de la photosynthèse s'applique aux plantes
vivantes), est un autre acteur, pris implicitement en compte pour
rejeter les données originelles et leur en substituer de plus
dociles.
Si
le point zéro n'existe pas, on part certes bien du 1, mais on évite
la possibilité d'accepter le rejet ou l'inaction.
Posons-le
ainsi: un pays qui n'a pas évolué, ou a régressé ne peut être
noté en ce sens, puisqu'auparavant on lui impose une discrimination
positive (personne n'est totalement mauvais).
"To
provide more assurance that our results are not seriously biased
because we are using the same respondents to report life evaluations,
social support, freedom, generosity, and corruption, we have tested
the robustness of our procedure this year (see Statistical Appendix
for more detail). We did this by splitting each country’s
respondents randomly into two groups, and using the average values
for one group for social support, freedom, generosity, and absence of
corruption in the equations to explain average life evaluations in
the other half of the sample. The coefficients on each of the four
variables fall, just as we would expect. But the changes are
reassuringly small (ranging from 1% to 5%) and are far from being
statistically significant."21
"The
coefficients on GDP per capita and healthy life expectancy are
affected even less, and in the opposite direction in the case of the
income measure, being increased rather than reduced, once again just
as expected. The changes are tiny because the data come from other
sources, and are unaffected by our experiment. However, the income
coefficient does increase slightly, since income is positively
correlated with the other four variables being tested, so that income
is now able to pick up a fraction of the dropin influence from the
other four variables. We also performed an alternative robustness
test, using the previous year’s values for the four survey-based
variables. This also avoids using the same respondent’s answers on
both sides of the equation, and produces similar results, as shown in
Table 12 of the Statistical Appendix. The Table 12 results are very
similar to the split-sample results shown in Tables 10 and 11, and
all three tables give effect sizes very similar to those in Table
2.1."22
2.b.
L'"Appendice Statistique"
Or,
si nous nous reportons, à présent, à cet "Appendice
Statistique"23,
l'on se rend compte qu'aucune explication sur les enquêteurs n'y est
donnée.
Les
pays sont référencés, de nouveau, en fonction des modifications du
sentiment de leurs ressortissants sur leur bonheur personnel.
Regardons
de plus près, là encore, le cas du Nicaragua.
Il
y obtient, entre 2005 et 2016, par année, les scores de:
"Nicaragua
(158) 1001 1000 1000 1012 1000 1003 1000 1000 1000 1000 1000"24
Avec
une croissance en points à partir de 2008, et en particulier à
partir de 201125.
Un pic de bonheur se note en 2010, après une croissance de ce
sentiment à partir de 2008, une faible baisse et une stagnation
entre 2011-2012, puis une reprise avec un nouveau pic, plus élevé,
en 2014, une faible baisse en 2015, et une stagnation en 2016.
Il
nous semble, si nous essayons de deviner, qu'un nouveau pic devrait
être attendu en 2017 (pour le Rapport de 2018). En effet, la méthode
de changement d'enquêteurs (mais quels sont-ils? On ne le saura pas)
semble n'avoir eu aucun effet sur le fait qu'après chaque fraude
électorale (2008, 2011), la population nicaraguayenne souffre une
poussée de bonheur l'année suivante. Curieusement, ses niveaux de
satisfaction se font plus grands.
On
se demandera pourquoi les enquêteurs ne l'ont pas noté. On verra
aussi si notre prognostic s'avère ou pas.
La
réponse, cependant, peut être, soit que les enquêteurs sont à la
solde du pouvoir en place, soit qu'ils (ou du moins leur réviseurs
internationaux) méconnaissent suffisamment le contexte interne pour
pouvoir assumer un léger doute sur une réponse sociale à un fait
dommageable aussi inédite et incompréhensible.
Pour
tenter de les exempter, on dira que, sans doute, après le Coup
d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, la population française
aurait juré ses grands dieux être bien mieux cette année là que
l'antérieure, y aidant, évidemment, par le même principe déjà
énoncé de peur de la répression-pression sociale, les exactions,
l'état de siège et la répression. Les écrits du changeant Émile
Gaboriau en sont la preuve. Et n'en est-ce pas le meilleur exemple le
plébiscite du nouveau régime. Mais:
"La
consultation se déroule «en pleine terreur» sur la partie du
territoire encore en état de siège. Seuls les journaux favorables
au plébiscite sont autorisés à paraitre. Les listes électorales
sont purgées entre le coup d’État et le vote."26
Ainsi,
il est intéressant de noter le haut niveau de manque de confiance
interpersponnel des Nicaraguayens, et des Latinoaméricains en
général:
"Nicaragua
se ubica en el puesto 13 dentro de 18 países de la región en tener
un bajo nivel de confianza interpersonal, indica el Latinobarómetro.
En
ese informe se consultó a la población latinoamericana sobre la
confianza interpersonal y concluye que en general se reporta una
disminución en esa percepción, que comenzaron a estudiar desde
1995.
“Ahora
el déficit de confianza está ocurriendo en un momento donde se
mezclan las bajas perspectivas económicas en la región con las
altas demandas de los ciudadanos hacia los gobiernos”, señala
Latinobarómetro.- -
La
pregunta que hicieron a los nicaragüenses fue: ¿Hablando en
general, diría usted que se puede confiar en la mayoría de las
personas o que uno nunca es lo suficientemente cuidadoso en el trato
a los demás?
Solo
el 18% contestó que sí confía en las demás personas.
En
la región, en el primer lugar de nivel de desconfianza está Brasil,
con el 3%, y le sigue Costa Rica, con el 10%."27
2.c.
Une curieuse double définition
2.c.1.
Les statistiques contradictoires
On
note que, pour le Nicaragua (qui apparaît en 43ème position sur 155
pays), comme pour l'ensemble des autres pays (au moins du 1er poste
au 106ème28),
l'aide sociale (en jaune) et le PIB par habitant (en vert) semblent
expliquer (on ne sait pas trop bien, donc, s'il s'agit, pour la
similitude de dimensions des barres, d'une explication a
posteriori des auteurs, ou d'une statistique sortie a priori
des réponses des interrogés) la raison de l'aussi bonne position de
ce petit pays.
On
ne sait pas trop bien pourquoi, alors que les résultats du FMI
donnent au Nicaragua la 138ème place (PIB en nominal) et la 130ème
(PIB en PPA)29
en 2015, soit une moyenne qui la place en 132ème place pour le FMI,
en 131ème pour la Banque Mondiale (2011-2015) et en 141ème selon la
CIA (pour la période 1996-2016)30,
la perception individuelle de cette situation serait différente.
D'autres
sources citent le Nicaragua en 139ème position pour 2015:
"Si
ordenamos los países que publicamos en función de su PIB per
cápita, Nicaragua se encuentra en el puesto 139, por lo que sus
habitantes tienen, según este parametro, un bajo nivel de riqueza en
relación a los 196 países de los que publicamos este dato."31
Si
toutefois:
"El
producto interior bruto de Nicaragua en 2015 ha crecido un 4,9%
respecto a 2014. Se trata de una tasa 3 décimas mayor que la de
2014, que fue del 4,6%."32
Et
en 2016:
"La
brecha más ensanchada del PIB per cápita de Nicaragua con respecto
a sus pares centroamericanos es con el de Costa Rica, cuyo ingreso
bruto por persona se ubicó en 10,947 dólares."33
"El
Producto Interno Bruto per cápita de Nicaragua ya es superior a los
dos mil dólares, tras haber registrado el año pasado un crecimiento
de 6.5 por ciento, según datos del Banco Central de Nicaragua (BCN).
Con ello, el ingreso bruto por persona se elevó en 124.5 dólares."34
Cependant,
en 2013:
"Nicaragua
registró un ingreso bruto per cápita de US$2,551 en el 2012, el
menor de Latinoamérica, según un informe presentado ayer por el
Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo, PNUD.
Mientras
en Desarrollo Humano, Nicaragua se colocó en el puesto 129 de 187
países a nivel mundial.
Comparado
con el resto de países de Centroamérica, Nicaragua quedó en último
lugar en ingreso bruto per cápita el año pasado."35
Les
chiffres officiels indiquent, certes:
"La
pobreza extrema en Nicaragua bajó del 9,5 % en 2013 al 7,6 % en
2015, según los resultados del estudio "Encuesta de hogares
para medir la pobreza en Nicaragua, Fideg 2015".
En
tanto, la pobreza en general bajó de 40,5 % en 2013 a un 39 % en
2015, es decir que hubo una reducción del 1,5 puntos, detalló el
estudio.
Se
consideran pobres en Nicaragua a las personas que viven con 1,88
dólares al día y pobres extremos a los que viven con 0,93 dólares
por día, explicó esa ONG.
"Los
resultados muestran que se mantuvo la tendencia hacia la baja de la
incidencia de la pobreza, aunque los cambios de un año a otro han
sido moderados", señaló el director de investigaciones del
Fideg y coordinador del estudio, Enrique Alaniz, en una declaración
pública.
El
estudio fue realizado el año pasado en 1.700 hogares urbanos y
rurales y tiene un margen de error de 2,4 % y un nivel de confianza
de 95 %, según la ficha técnica.
Según
los últimos datos del Gobierno de Nicaragua, la pobreza pasó de
48,3 % en 2005 al 42,5 % en 2009, mientras que la extrema fue del
17,2 % en 2005 al 14,6 % en 2009, basado en resultados de una
encuesta de medición de calidad de vida realizada por el Instituto
Nacional de Información para el Desarrollo (Inide)."36
2.c.2.
Le bonheur dans les petits pays: "Pour vivre heureux, vivons
cachés"
"Ah!
disait le grillon, que son sort et le mien
Sont
différents! Dame nature
Pour
lui fit tout, et pour moi rien.
Je
n’ai point de talent, encor moins de figure.
Nul
ne prend garde à moi, l’on m’ignore ici-bas:
Autant
vaudrait n’existait pas."
(Florian,
"Le Grillon")
On
assumera facilement que cela est à la base du changement de
perception par les Nicaraguayens de son niveau de bonheur37.
"Table
21: Decomposing changes in happiness from 2005-2007 to 2014-2016,
equal weight for each country/territory, for the top 10
countries/territories in terms of happiness changes
Period
2014-2016
|
Period
2005-2007
|
Explained
changes in happiness due to
|
|
Happiness
|
5.787
|
4.829
|
|
Logged
GDP per capita
|
9.234
|
9.003
|
.079
|
Social
support
|
.869
|
.844
|
.057
|
Healthy
life expectancy
|
63.532
|
60.828
|
.079
|
Freedom
to make life choices
|
.719
|
.665
|
.058
|
Generosity
|
-.025
|
-.057
|
.027
|
Perceptions
of corruption
|
.81
|
.853
|
.023
|
Sum
of explained changes in happiness
|
.323
|
||
Total
changes in happiness
|
.959
|
Note:
The following countries/territories are in this group: Bulgaria,
Chile, Ecuador, Latvia, Moldova, Nicaragua, Russia, Sierra Leone,
Slovakia, Uzbekistan."38
"Table
29: Decomposing changes in happiness from 2005-2007 to 2014-2016,
equal weight for each country/territory, for Latin America and
Caribbean
Period
2014-2016 |
Period
2005-2007 |
Explained changes in Happiness due to | |
Happiness
|
5.958 | 5.771 | |
Logged GDP per capita | 9.283 | 9.109 | .059 |
Social support | .845 | .87 | -.059 |
Healthy life expectancy | 64.398 | 62.747 | .048 |
Freedom to make life choices | .783 | .736 | .052 |
Generosity | -.031 | .029 | -.05 |
Perceptions of corruption | .8 | .807 | .004 |
Sum of explained changes in happiness | .054 | ||
Total changes in happiness | .187 |
Note:
The following countries/territories are in this group: Argentina,
Belize, Bolivia, Brazil, Chile, Colombia, Costa Rica, Dominican
Republic, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Haiti, Honduras, Jamaica,
Mexico, Nicaragua, Panama, Paraguay, Peru, Trinidad and Tobago,
Uruguay, Venezuela."39
On
ne peut s'empêcher de noter que le Nicaragua, dans son évolution,
s'associe (Tableau 21) à des pays très particuliers, comme
l'Équateur, la Russie, et de petits pays de l'Est. D'autre part,
elle rentre, par sa position, dans l'ensemble hétérogène des pays
qui forment l'Amérique Latine (Tableau 29: "for Latin
America and Caribbean"), ce qui ne nous en dit pas beaucoup
plus.
Posé
autrement, d'une part, le Nicaragua est référencé, confusément,
par sa situation géographique, ce qui semble curieux comme système,
si ce n'est une préjugé, donc, plus qualitatif, mais organisatif
par région du globe (Tableau 29), comme le montrent les Tableaux 23
à 3240,
et, de l'autre, par des changements contextuels, qui, cette fois,
l'associent à des sous-pays difficiles de classifier, car, comme
lui, non réellement représentatifs sur le plan mondial. Ce qui
implique une autre constatation: comme on ne les connaît pas, on
peut en dire à peu près ce que l'on veut.
3.
La vérité contre la macroéconomie
3.a.
La microéconomie des pauvres
En
2011, déjà, l'économiste nicaraguayen Néstor Avendaño écrivait:
"La
macroeconomía está excelente, eso lo han oído todos, pero la
microeconomía está muy mal, eso también lo dicen todos. Los
políticos a cargo de la política económica nacional manifiestan
una plena satisfacción de los resultados de la evaluación
macroeconómica que realiza la misión técnica del Fondo Monetario
Internacional (FMI), sin pensar en las condiciones particulares de
los sectores y agentes económicos y sociales de nuestro país.
Las
clásicas expresiones que ya no interesa saber cuál es el monto de
las reservas internacionales brutas del país sino su cobertura sobre
la base monetaria, y que se ha contenido el deterioro fiscal porque
el déficit del presupuesto nacional es cercano al 1% del Producto
Interno Bruto (PIB) después del registro de las donaciones externas,
son muestras de que la macroeconomía ha pasado a un segundo plano y
ahora la preocupación debería centrarse en la microeconomía.
El
reto principal del próximo presidente de Nicaragua es la economía
sectorial y no la macroeconomía –aunque ésta debe ser siempre
cuidada más no anhelada-, con la facilitación del pleno empleo y la
consecuente erradicación del desempleo y del subempleo, éste último
mal llamado ocupación por nuestros servidores públicos para
ensalzar su gestión pública. El subempleo ha sido una tragedia
permanente en Nicaragua y, en un mundo racional, poner fin a esta
tragedia sería la principal prioridad económica de un nuevo
gobierno.
Pero,
¿por qué la microeconomía está bastante mal en nuestro país?
Es
obvio que no existe una política nacional de empleo, mucho menos una
política de pleno empleo. El Consenso de Washington no genera
pobreza, sino que funciona sobre la pobreza, lo cual se demuestra con
sus resultados económicos y sociales en nuestro país durante dos
décadas. La ley del Banco Central de Nicaragua (BCN), aprobada en el
6 de agosto del año pasado, sólo garantiza los objetivos de la
estabilidad del córdoba y el buen desenvolvimiento de los pagos
internos y externos, mientras que el presupuesto gubernamental
refleja los graves problemas estructurales que el 30% del gasto total
corresponde a la inversión pública –el gasto corriente no
disminuye la pobreza, le recuerdo a nuestros servidores públicos- y
el 40% por ciento del financiamiento de dichas inversiones proviene
del exterior.
Por
lo tanto, puedo sugerir las recomendaciones de incluir el mandato del
crecimiento económico en la ley del BCN, reducir el consumo público
y aliviar la carga del pago de intereses de la deuda pública interna
para crear un mayor espacio fiscal para el gasto de inversión
pública. Todo eso apuntaría a la creación de más empleo formal,
con el propósito adicional de disminuir la informalidad que abarca
al 70% del mercado laboral.
El
crecimiento económico de Nicaragua en los últimos 17 años ha sido
insuficiente, diría anémico, al registrar una tasa promedio anual
de 3.8%. La economía nicaragüense debería crecer al menos a una
tasa anual de 6% para reducir en 1 punto porcentual la tasa de
desempleo de nuestro mercado laboral, lo cual demanda más educación
técnica, más capitalización en el agro y la agroindustria, más
transferencia de tecnología y una mayor y mejor infraestructura
económica, principalmente la red vial, la introducción de agua
potable, alcantarillado, saneamiento ambiental y telecomunicaciones,
especialmente en las zonas rurales, y mejores condiciones portuarias.
Sin
embargo, el crecimiento económico, mejor dicho el ingreso, debe
distribuirse con una mayor equidad entre la población. El motor del
anémico crecimiento económico ha sido el comportamiento del volumen
de la exportación de bienes y servicios y, en el pasado reciente, la
banca comercial –que desde hace dos años se ve decaída- y la
construcción –que ahora resurge después de cinco años de caídas
consecutivas-, lo cual indica que el ingreso se ha concentrado en
pocas manos en nuestro país. Cabe señalar que el índice de Gini de
la distribución del ingreso ha disminuido 1 décima en 11 años al
pasar de 0.54 en 1998 a 0.46 en 2009.
Se
requieren, pues, políticas de redistribución del ingreso, que no
son impulsadas desde el presupuesto gubernamental porque el pago de
intereses y amortizaciones de la deuda gubernamental interna y
externa se apodera del 21% del presupuesto nacional. Una sugerencia
en este sentido es el fortalecimiento de la Bolsa de Valores de
Nicaragua, mediante un diálogo político-empresarial que establezca
una mayor confianza entre los inversionistas financieros para transar
papeles estatales con un mayor plazo y una menor tasa de interés en
su mercado secundario y, así, reducir la presión de la carga del
servicio de la deuda pública, especialmente la interna.
Otros
ejemplos, con base en datos oficiales de 2010, que ayudan a explicar
el porqué la microeconomía está mal se distinguen con: el
deterioro del 5.3% del poder adquisitivo del salario promedio
nacional; la presencia de 1 millón 287 mil personas que laboran
menos de 40 horas a la semana o menos de 8 horas diarias y de otras
246 mil personas que devengan un ingreso menor que el salario mínimo;
el registro de 534 mil 881 trabajadores activos, el 23% de la
población económicamente activa, con seguridad social; la cobertura
de 70% del salario promedio nacional sobre el costo de la canasta de
53 productos de consumo básico; en la actualidad, la tasa de interés
activa de corto plazo “dolarizada” o con mantenimiento de valor
es de 12.48%, lo cual inhabilita un adecuado desempeño productivo e
impide la creación de empleos.
Otros
ejemplos, con base en datos oficiales de 2011, que también ayudan a
explicar las “maldades” microeconómicas, son: el numerario o el
monto de córdobas que circula fuera del sistema financiero, se
redujo en un 14% en el primer cuatrimestre, lo cual garantiza la
estabilización macroeconómica pero irrita la demanda interna, o sea
el consumo y la inversión; y un superávit fiscal equivalente a 27
millones de dólares en el primer trimestre, lo cual protege reservas
internacionales y no atiende las necesidades sociales de la
población, con más razón en un país pobre como es Nicaragua, aún
muy endeudado en términos de producción.
Entre
los primeros 10 productos de consumo de la población nicaragüense
no se encuentran carnes que suministran proteínas –sólo leche y
frijoles-, y abundan los carbohidratos; las personas que viven en
zonas rurales son casi 5 veces más pobres extremas y casi 2 veces
más pobres que las personas que viven en zonas urbanas; el 47% del
gasto total de consumo de las familias se concentra en alimentos y el
9%, en servicios básicos de la vivienda; el abismo entre los no
pobres y los pobres es grande: un no pobre, que pertenece al 57.5% de
la población total del país, percibe un ingreso promedio anual
equivalente a 1,381 dólares, mientras que un pobre, integrante del
42.5% de la población, tiene un ingreso promedio anual de 468
dólares."41
La
situation n'a pas changé en 2017, comme l'expriment dans leurs
interventions radiophoniques et audiovisuelles les économistes et
politiciens du MRS Mundo Jarquín et Enrique Saenz.
Avendaño
la réaffirme lorsqu'il avertit, cette fois en 2017:
"Como
ha sido usual desde el inicio de la década de los noventa del siglo
pasado, en Nicaragua la política monetaria ha estado muy limitada
por la presencia de tres monedas en el mercado local –el dólar
estadounidense, el córdoba y el córdoba con mantenimiento de
valor, éste último un dólar disfrazado-. Sus tres principales
objetivos son el aumento de las reservas internacionales brutas del
Banco Central de Nicaragua (BCN), el mantenimiento de un tipo de
cambio estable y la permanencia de una tasa de inflación baja y
estable.
Entre
enero y mediados de marzo de este año, el saldo de las reservas
internacionales brutas en las arcas del BCN mostró un incremento de
17 millones de dólares, pero continúa dependiendo principalmente de
los incrementos de los depósitos de encaje en dólares y del fondo
de garantía de los depósitos en dólares (FOGADE) que los grupos
financieros llevan al BCN. Esa dependencia, que se observa desde el
año pasado, se explica por el desplome del crédito petrolero de
Venezuela. Según datos del BCN, a mediados del año pasado, el monto
total de dicho crédito ascendía a 3 mil 757 millones de dólares,
defendía la posición de dichas reservas internacionales y
garantizaba el cumplimiento de las condicionalidades de la
estabilidad macroeconómica del país en cualquier momento del año.
La
notable reducción del crédito petrolero también forzó
recientemente a la empresa Alba de Nicaragua, S.A. (ALBANISA) a
suspender la asignación de esos recursos al financiamiento de los
programas emblemáticos para la reducción de la pobreza, tales como
“Viviendas para el Pueblo”, “Proyecto Hambre Cero” y “Calles
para el Pueblo”, que eran donados a sus beneficiarios. Ahora, la
empresa financiera Caja Rural Nacional, S.A. (CARUNA), la más grande
cooperativa de ahorro y crédito rural, es la institución
prestamista para continuar la ejecución de esos programas
emblemáticos, por lo cual es muy probable que se desacelerará la
reducción de la pobreza entre los prestatarios rurales.
Además,
desde mediados del año pasado el BCN fortaleció la defensa de la
posición de las reservas internacionales oficiales del país con una
fuerte reducción de la base monetaria, lo cual también implicó una
menor crecimiento de la disponibilidad de córdobas que circulan
fuera del sistema financiero nacional y, consecuentemente, en una
fuerte desaceleración del medio circulante (M1) en el mercado local,
excluyendo los depósitos transferibles del Sector Público No
Financiero (SPNF). El costo de esa contracción de dinero (en
córdobas) fue la desaceleración del crecimiento económico esperado
en 2016, porque se entorpecieron las decisiones empresariales sobre
las ventas de sus productos en el mercado local y el mantenimiento de
sus inventarios.
Ahora
la principal fuente de divisas para aumentar las reservas
internacionales del BCN será el flujo de inversión extranjera
directa. Prevemos que la política monetaria muy contractiva
continuará vigente en este año debido a los riesgos políticos
crecientes, ya que los riesgos económicos y financieros son muy
bajos de acuerdo con datos de Consultores Para el Desarrollo
Empresarial (COPADES).
Con
las operaciones de mercado abierto, uno de los instrumentos de BCN
para regular la liquidez en córdobas y mantener una presión
inflacionaria baja y estable, se subastan semanalmente Letras
Estandarizadas y con la colocación neta de esos papeles
(colocaciones menos redenciones) el BCN ha sacado de circulación 2
mil 312 millones de córdobas entre enero y mediados de marzo de este
año.
El
monto total subastado de Letras Estandarizadas equivale a 434
millones de dólares pagaderos en córdobas al tipo de cambio oficial
del día en que sean redimidos, pero el 82% de ese total se concentra
en papeles con plazos de 1 semana, 2 semanas y 1 mes, lo que deja a
entrever incertidumbre y desconfianza entre los inversionistas
financieros o grupos bancarios radicados en el país.
La
tasa de encaje sobre los depósitos en córdobas en el sistema
financiero nacional, segundo y último instrumento disponible en
manos del BCN para regular la liquidez (en córdobas), tiene un nivel
legal de 10% pero el nivel efectivo es igual a casi 23%, con el cual
se ha facilitado el aumento de 430 millones de córdobas en el saldo
los depósitos de dicho encaje en el BCN. Cabe recordar que si la
tasa de encaje es alta, las tasas de interés activas del sistema
financiero nacional también serán altas porque los depósitos de
encaje en córdobas no tienen mantenimiento de valor ni generan
intereses para los grupos bancarios radicados en el país.
Con
la política monetaria del BCN, en la cual las tasas de interés no
juegan ningún papel para controlar la inflación ni asegurar el
pleno empleo, lo único que puede hacer el BCN es continuar
“esterilizando” al mercado de dinero, es decir, reduciendo la
base monetaria. Esto obliga a los empresarios que destinan gran parte
de sus productos al mercado local a tener cautela en la ejecución de
sus presupuestos de corto plazo, especialmente en los pronósticos de
los ingresos por ventas de sus productos y de los costos por
mantenimiento de inventarios de materias primas, productos en proceso
y productos terminados. En otras palabras, los empresarios tendrán
que evitar que sus tasas de rentabilidad reflejen desviaciones
importantes a la baja al final del ejercicio económico de este
año."42
3.b.
La perte du pouvoir d'achat et le modèle nicaraguayen
d'enrichissement
Mais
exprimons-le de manière plus simple.
La
dévaluation, autre forme de manipulation, comme on le voit depuis
2006 au Nicaragua, non pour une crise obscure comme dans le reste du
monde, mais par le double fait que les principaux membres du parti de
gouvernement (notamment Bayardo Arce, propriétaire de plusieurs
négoces, de sport comme le Boer, et d'une chaîne de supermarchés)
ont des actions ou sont propriétaires d'affaires commerciales, et
que, grâce à leur poste, ils ont pu développer des échanges
d'exportation, notamment avec le Vénézuéla, en accord avec leur
collègues de l'entreprise privée, représentée par les
organisations du Cosep et d'Amcham, la dévaluation a des causes très
précises. Le coût pour le citoyen national du bien-être
économique de l'entreprise privée a été que les produits de base,
comme la viande, ont commencé à être vendus au prix international,
très au-dessus du pouvoir d'achat du consommateur nicaraguayen. La
folie des prix de la viande (boeuf et porc) a emporté ou été suivi
par celui des produits laitiers dont notamment le fromage et le
beurre, des oeufs, du poulet, et consécutivement des autres
produits.
Mais,
outre le fait que les causes en sont claires, les conséquences en
sont prévisibles, l'augmentation des salaires, toujours en-dessous
du pourcentage d'inflation, mais suffisamment pour ne pas empêcher
les commerçants d'avoir des ventes nationales, même si elles sont
devenues relatives.
La
dévaluation s'opère par deux voies dans le cas évoqué: d'abord
l'augmentation des prix (la livre de viande ou du fromage en 2006
valait entre 15 et 20 córdobas, et en 2013 elles valent
respectivement 70 et 45 córdobas), mais aussi par la perte
systématique de valeur de la monnaie nationale (consécutive au
phénomène provoqué d'inflation) par rapport à la monnaie de
référence, le dollar (en 2006 1 dollar valait 16 córdobas, en 2013
il en vaut 25,5). On le voit bien cependant, au travers des chiffres
référencés, la dévaluation de la monnaie (159,375%) n'a pas de
comparation réelle avec l'inflation du coût de la vie
(respectivement, si l'on part d'une moyenne initiale en 2006 de 17,5
córdobas par livre, une augmentation de 400% pour la viande et de
257,14% pour le fromage, les oeufs quant à eux ont souffert une
augmentation similaire à la viande, puisqu'ils coûtait 1 córdobas
par oeuf en 2006, et qu'en 2013 un oeuf coûte 4 córdobas), ou, dit
autrement, avec la perte de pouvoir d'achat. L'inflation
doublant et triplant la dévaluation monétaire, qui ne peut donc en
être la cause. On nous dira qu'elle n'en est que l'une des causes.
Nous disons qu'elle en est, au contraire, la conséquence.
Mais,
plus révélateur encore, l'inflation est parallèle à la
revalorisation, annuelle, des salaires, évidemment, celle-ci ne
dépassant jamais le 5 ou 10%. Ainsi, le salaire minimum étant
en 2006 de 2000 córdobas, et le panier alimentaire de
base de 6000 córdobas, et en 2013 le salaire minimum de 3500
córdobas (175% de revalorisation) et le panier
alimentaire de base de 13000 córdobas (216,67%
d'inflation), si l'inflation, comme phénomène isolé, était
réellement dû à une crise quelconque (et non au prix du marché,
qui est en fonction d'un plus grand bénéfice, donc fondé sur une
valeur positive pour le négociant, non négative comme on veut bien
nous le faire croire), de la même manière que dans le cas mentionné
de la revalorisation monétaire (dont nous avons rappelé les
exemples du Franc en 1960 ou de l'apparition de l'Euro en 2000),
ladite crise empêcherait, logiquement, la revalorisation salariale.
Ce qui n'est pas le cas. En effet, si je perds de l'argent, par
exemple, en ayant trop de crédits, et donc un trop à payer par
rapport à mon salaire réel, il m'est impossible que revaloriser
celui-ci de manière à l'ajuster, ne fusse que moyennement, à mes
nécessités. Si je gagne 10000 Francs, desquels je dois rembourser
7500 mensuellement, je n'ai aucun moyen, moins encore en m'endettant
pour rembourser ce que je dois, de résoudre la dévaluation réelle
de mon salaire net mensuel. Si je m'endette encore plus, en
supposant, ce qui est peu probable qu'étant déclaré insolvable
auprès de la Banque de France, un organisme de crédit me prête
quand même de l'argent, je ne ferai que me surendetter. Dans le cas
contraire, je ne pourrai jamais tirer des 2500 Francs qui me restent
une valeur ajoutée disons de 2000 Francs pour réajuster mon salaire
à ma nécessité. Le fait que les sociétés puissent le faire, et
non dans le cas d'une crise, mais de manière permanente, prouve, là
encore, que l'inflation et la dévaluation sont des faits
symboliques, non réels, provoqués, non naturels.
Une
crise est, par définition, un phénomène momentané, passager. Or
depuis 1974 en France, on n'a connu que la crise, pour une raison ou
une autre. Les fameuses années 1980, des yuppies de Wall
Street, du film homonyme, de Bernard Tapie, promu figure emblématique
de la France de l'époque par le soi-disant gouvernement de gauche de
Mitterand, plus monarchique dans ces actions qu'autre chose, et pour
cela bien représenté par la figure qui lui fut associée du sphynx,
furent pour le pays d'augmentation du chômage et pour cela de la
création du RMI, des emplois-jeunes, et colatéralement des Restos
du Coeur. Alors que les annés 1970 le furent de l'ANPE, et les
années 1990 de l'APEC. On oubliera pas que les années 1950 de la
reconstruction le furent des Compagnons d'Emmaüs. Ceci nous amène à
constater que les gouvernements ne vivent que de et dans la crise,
par conséquent les États et les Nations aussi. Supposons donc
qu'ils empruntent au FMI pour résoudre momentanément la "situation
de crise" (on notera, d'un point de vue lingüistique, que
la redondance du concept d'éphémérité de la crise est expose dans
le groupe nominal par le terme "situation"), il
faudrait alors nous expliquer comment et pourquoi ils peuvent entrer
et sortir de la crise (on le voit actuellement avec les plans de
redressement de l'Union Européenne) sans que les citoyens en sortent
eux-mêmes. De la même manière, il faudrait expliquer comment la
résolution momentanée de la crise peut se faire dans un cadre hors
de la crise (renflouement arbitraire des caisses de l'État ou
injection d'argent, soit aux banques comme l'a fait notamment Obama
au début des années 2010, soit aux citoyens, par la revalorisation
salariale, sans que périclite à l'instant l'État sous le poids de
sommes énormes, on parle de millions délivrés mensuellement à des
millions de personnes). Finalement, le fait que, comme sous l'Ancien
Régime, le peuple s'appauvrisse et même meurt de faim (ce qui est à
peu près la situation actuelle dans toute l'Union Européenne) ne
prouverait pas pour autant que les fonds distribués, ou pour mieux
dire que la distribution des fonds par l'État a une logique
certaine. Le siècle de Louis XIV est celui des grandes réalisations,
du château de Versailles, des somptueuses fêtes royales et des
fortifications dans tous le royaume. Les années 1980 furent celles
des Grands Travaux. Les banquiers renfloués par Obama s'offrirent à
eux-mêmes les plus grosses primes jamais vues comme cadeau de fin
d'année (ce qui laisse penser que ce qui, pour les pays, était une
catastrophe, pour eux fut une excellente affaire, impliquant un
concept de planification de la crise pour en tirer parti, ce qui
confirme notre thèse: à savoir que la crise est un élément
symbolique, créé, non naturel et imprévisible). Les années 2010,
de pleine crise pour l'Union Européenne, n'empêchent pas celle-ci
de mettre en place des programmes d'aide aux pays pauvres, comme par
exemple l'aide luxembourgeoise de plusieurs millions d'Euros pour la
création de routes touristiques au Nicaragua (500.000 Euros par
projet pour INTUR - Ministère du Tourisme nicaraguayen -, notamment
sur la Route du Café). Entre 2010 et 2012, l'agence de coopération
norvégienne au Nicaragua donna 3.000.000 de dollars sur trois ans
(correspondant donc à un million par an) au Centre Nicaraguayen
d'Écrivains CNE pour son concours annuel et la publication des
ouvrages gagnants. Pour sa part, alors que les différents organismes
de coopération, incluant les norvégiens, s'en allèrent du
Nicaragua suite aux fraudes électorales successives de 2008 et 2011,
la coopération espagnole (étant, il faut le rappeler, l'Espagne le
pays de l'Europe réduite le plus touché par la crise économique)
n'a cessé d'augmenter ses projets dans le pays, notamment autour de
la formation des personnels de mairie dans différents domaines,
investissant d'énormes quantités.
Il
faut également préciser que l'Union Européenne a dans l'actualité
des programmes de coopération internationale, respectivement Horizon
2020, qui en 2014, selon son propre site
(http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-1122_en.htm), dispose
de deux milliards d'Euros, alors que les Marie Curie Actions, selon
son site (http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-223_en.htm),
offrit en 2013 la somme totale de 227.000.000 d'Euros.
TABLEAU
ET RÉSUMÉ
CAUSE
|
SOLUTION
|
CONSÉQUENCE
|
|
REVALORISATION | PERTE DE VALEUR DE LA MONNAIE | PERTE DE DÉCIMALES | DÉVALUATION |
INFLATION | AUGMENTATION DU COÛT DES PRODUITS | RÉAJUSTEMENT ET AUGMENTATION POURCENTUEL DES SALAIRES | PERTE DU POUVOIR D'ACHAT |
DÉVALUATION | INFLATION | AFFAIBLISSEMENT DES TAXES AUX ENTREPRISES ET AUX BANQUES, ET AUGMENTATION DES COTISATIONS POUR LES SALARIÉS | INFLATION |
On
le voit donc bien dans le précédent tableau, la cause et l'effet
souvent se confondent - on est donc face à un serpent qui se mord
simplement la queue -, non par incapacité des pouvoirs publics,
comme on le pense souvent, ni par méconnaissance des économistes,
mais, comme on le voit dans la partie "Solution" de
la ligne "Dévaluation", parce que les bénéfices
pour le capital (quelqu'il soit, public, c'est-à-dire d'État, ou
privé, c'est-à-dire des entreprises, lesquels se confondent le plus
souvent, comme on le voit dans les scandales43
de l'extraction de gaz naturel aux États-Unis et l'inaction
volontaire des sénateurs, et du président même, en place grâce
aux donations des multinationales pétrolières qui dirigent ce
"passage" des énergies fossiles vers les énergies
renouvelables44;
ou comme on le voit encore dans la systématique offre d'aide aux
banques par les gouvernements, états-unien et européens, lors des
crises et le renforcement des mesures de restriction parallèles pour
l'ensemble des citoyens, le cas le plus récent étant, en Amérique
Centrale, celui du Honduras où, en janvier 2014, face au manque de
produits du panier des biens basiques, le gouvernement a décidé
d'augmenter de 4% les impôts sur les produits, pour résoudre la
crise économique, qui pour lui correspond à un manque à gagner; on
le voit finalement au Nicaragua lorsque le gouvernement ortéguiste,
étroitement associé au Cosep, et dans lequel la famille
présidentielle dirige des sociétés de publicité, l'ensemble des
chaînes nationales, des stations de radios, l'importation et la
vente de l'essence, etc., et où ce même gouvernement, qui pêche
dans les ressources de la Sécurité Sociale INSS, laquelle reçoit,
de 500.000 cotisants, une moyenne de 50.000.000 córdobas mensuels,
pour ses projets populistes, comme les Maisons du Peuple, et pour ce
faire a, avec l'accord du FMI, réduit par trois voies les bénéfices
de la retraite par une imposition à l'Assemblée durant la fermeture
de celle-ci en décembre: premièrement, le plafond de retraite passe
de 1500 dollars à 800 dollars; deuxièmement, la retraite ne sera
plus déterminée sur la base des trois dernières années, mais sur
l'ensemble des années cotisées - un professeur d'Université chef
de Département, avec 35 ans de carrière en 2013, et qui gagne un
salaire de 14000 dollars mensuels, 35000 córdobas au cours actuel,
la retraite correspond à 80% du salaire, ne recevrait plus 11000
dollars mais 800, et en outre, étant donné que sa retraite sera
déterminée non sur ces dernières années, mais sur l'ensemble de
ces cotisations, et que dans les années 1980, par le fait de la
guerre, pour le même poste il recevait un salaire mensuel de 15
dollars, on comprend que la pension réelle qu'il percevra sera
réduite d'autant, par cette double mesure -; troisièmement,
l'augmentation des cotisations, en particulier en fonction des
salaires - le gouvernement jouant sur le fait que, pour être de
gauche, il prétend, en temps futur car il ne le fait pas encore,
augmenter le salaire minimum, lequel est de 3500 córdobas mensuels,
alors que le panier des biens basiques coûte 13000 córdobas, mais
cela lui permet, au travers de ses portes-voix, des associations de
personnes âgées et de représentants syndicaux, groupes
d'affiliation sandiniste, créés, de fait, dans le cas des
syndicats, dans les années 1980, d'employer le discours de division
sociale, comme le font aussi les gouvernements français successifs,
entre ceux qui gagnent moins et ceux qui, gagnant plus, doivent payer
plus, en raison de la dite justice sociale, oubliant par là même
qu'une personne qui gagne plus de 10.000 córdobas mensuels n'est pas
une personne riches, mais un simple représentant de la classe
moyenne basse -, augmentation des cotisations qui implique une perte
constante durant toute la durée de l'activité professionnelle des
salariés, pour un bénéfice final inversement proportionnel; les
trois fonctions ou raisons d'État de la modification du système de
l'INSS donnant, comme résultat un appauvrissement du peuple ou des
salariés et un directement proportionnel enrichissement de l'État,
ce qui confirme le fait, peu compris, mais constaté au Nicaragua45,
second pays le plus pauvre de la région, et cependant celui qui a le
plus de millionnaires du continent, que plus se généralise la
misère - promue nécessairement par une situation de crise -, plus
s'enrichissent ceux qui la provoque - cas des banquiers primés par
Obama -).
Un
autre élément, le plus convaincant, selon nous, du caractère
symbolique du système monétaire - outre, bien sûr, que celle-ci
est, dans l'actualité, fiduciaire, nous y reviendrons -, est que,
dans un même temps historique, puissent co-exister parallèlement
(les répétitions que rencontrera le lecteur dans cette formulation
ne sont que des mesures de renforcement de notre idée) deux
(plusieurs, mais laissons-le dans le cadre d'une dualité simple,
pour mieux le comprendre) valeurs d'une même monnaie. Concrètement,
en 2014, il est possible de vivre un mois entier en Amérique
Centrale (dans un pays comme le Nicaragua par exemple) avec 60 Euros
(1920 córdobas), mais cela est impossible en Europe (par exemple en
France).
On
nous rétorquera sans doute que nous comparons des systèmes
économiques différents. Précisément, au contraire, nous affirmons
que cela démontre parfaitement que la valeur, non seulement de
change, cela est la moindre des choses (une baguette ou la barre de
pain pourrait valoir - exceptant ici, nous le précisons toute
considération de caractère exotique du produit entre les deux
continents, de fait le pain existe dans les deux, de là notre choix
de ce produit -, au cours du change, 2,5 Euros à Paris, et 80
córdobas au Nicaragua - ce n'est évidemment pas le cas -), mais que
la valeur en soi (terme qui ne veut rien dire, mais qui
désigne sa valeur économique absolue dans un pays donné) varie
selon le lieu, aussi bien du produit vendu, que de la monnaie qui
sert à l'acquérir. Ceci confirme bien que, contrairement à
l'universalité que l'on veut nous faire croire que possède le
système monétaire international, le taux de la monnaie (ce que nous
avons vu avec les trois cas, concrets et fondamentaux, d'inflation,
de dévaluation et de revalorisation) se fonde arbitrairement, donc
fictivement, sur la volonté des autorités qui la répartissent.
Ceci
depuis deux points de vue: de l'émission interne (aucun pays, nous
l'avons dit, d'où le système de monnaie fiduciaire dans lequel nous
vivons, n'a dans ses caisses autant d'or qu'il sort de billets de
banque); et de la valeur intrinsèque de la même monnaie dans chaque
pays, nous répétons et insistons, à un même et commun moment
donné, les cas du dollars et de l'Euro, et de leur valeur par
rapport au coût journalier ou mensuel de la vie entre le Premier et
le Tiers Monde, sont paradigmatiques.
C'est
ironiquement le président Maduro dans son allocution télévisée du
28/7/2014 qui, s'expliquant, une fois de plus, sur ce que son
gouvernement considère comme la cause de l'instabilité économique
du Vénézuéla: la spéculation, et accusant ainsi (à partir de
l'exemple d'une bouteille d'eau, dont le prix équivaut selon lui à
deux plein d'essence dans son pays, alors qu'au-delà de la
frontière, elle s'obtient beaucoup moins cher) le fait que les prix
appliqués par les revendeurs "n'ont
aucune base économique",
réaffirme pour nous notre opinion de ce qui se passe au Nicaragua,
dont le modèle n'est, une fois de plus (comme nous l'avons étudié
dans plusieurs disciplines et champs du savoir, tant au niveau social
qu'économique, politique, culturel et artistique), qu'à petite
échelle la reproduction de ce qui se passe dans l'ordre mondial
(ainsi, de fait, au Nicaragua, le rachat par Pepsi de l'entreprise de
l'eau minérale a provoqué que le coût de l'eau soit,
stratégiquement, plus cher que celui de la boisson gaseuse, tout
comme, par une sorte de mauvaise approche économique des revendeurs,
comiderías
ou simple vendeurs ambulants, le fresco,
jus de fruits, qui devint subitement plus cher que la boisson
gaseuse, faisant ainsi passer le pays d'un système alimentaire en
boissons relativement sain, si l'on excepte les questions de
production des frescos
sans hygiène et avec n'importe quelle eau, à un système perverti
par la consommation excessive, par imposition du jeu économique
global, de boissons artificielles à haut taux de sucre).
Il
faut ainsi ajouter aux deux principes de gain précédents du
revendeur sur le consommateur le coût de la dévaluation, qui
dessert le consommateur et favorise le revendeur.
Prenant
en compte le rendement d'une vache (221 kg)46,
révisons deux situations:
2006
|
2014
|
|
Prix/livre
en córdoba
|
20
|
80
|
Prix
d'un dollar en córdobas
|
16
|
26
|
Salaire
minimum
|
1000
|
3000
|
Assumons
que, pour dépecer une vache l'entrepeneur ait besoin d'un seul
ouvrier, oublions les coûts de nutrition, transport, etc., qui, bien
que s'ajoutant, ne changent pas notre démonstration, puisqu'ici nous
accordons un coût global de salaire mensuel pour le dépeçage d'une
seul vache, ce qui augmente le coût de revient là où le rabaisse
notre désintérêt pour les autres éléments. En effet, "Un
ouvrier peut traiter cinq animaux à l'heure sur un chevalet
d'habillage. Pour traiter 150 animaux par jour, il faudra six
chevalets et onze ouvriers"47.
Si
la vache donnait en 2006:
(221x20)
- 1000 = 3420 córdobas, soit 213,75 $
Elle
rapporte en 2014:
(221x80)
- 3000 = 14.680 córdobas, soit 564,615 $
Le
gain du capitaliste a donc doublé, non malgré mais grâce à la
crise, par trois voies:
- Surgain par augmentation du prix de vente;
- Surgain par réduction du nombre de produit vendu pour le même gain ou pour un gain supérieur;
- Surgain pour la dévalorisation.
3.c.
"Pourquoi les riches ont gagné"
C'est
ainsi que le Nicaragua, dans les années de l'ortéguisme, est devenu
le pays avec le plus grand nombre de millionnaires de l'isthme
centraméricain:
"Nicaragua
podría estar entre los países de Centroamérica donde se han
multiplicado los millonarios que tienen una fortuna de 30 millones de
dólares, equivalente a 210 millones de córdobas pero los datos no
fueron refrendados por el Informe Riqueza Mundial publicado por
Credit Suisse, una multinacional de servicios financieros, que
organiza a las naciones según la cantidad de sus millonarios.
Nicaragua aparece con más millonarios que Honduras.
El
Informe afirma que en relación a los millonarios Nicaragua está en
último lugar de la región centroamericana a falta de datos de
Honduras y Guatemala.
Nicaragua
aparece en el grupo de países con un color azul celeste. Ahí
aparece en el grupo de países del mundo cuyos habitantes tienen una
riqueza personal menor a los $5,000 anuales. Nicaragua está debajo
de El Salvador y Costa Rica, que cuentan con la mayor cantidad de
millonarios en la región centroamericana.
Eso
no significa que Nicaragua tenga pocos millonarios. Un estudio hecho
en 2012-2013 reveló que ahora hay más personas con más de 30
cifras de seis ceros en sus cuentas individuales que hace cinco años,
aproximadamente más de 200 millonarios.
El
Informe Mundial de la Ultra Riqueza 2012/2013— elaborado por la
compañía Wealth X de Singapur, con patrocinio de la sociedad
financiera suiza UBS— reveló que El Salvador -con 150- y Panamá
tenían 115 ultramillonarios (más de 30 millones de dólares).
Los
principales millonarios de Centroamérica es encabezada por Carlos
Pellas en la lista de los 12 millonarios de la zona centroamericana.
En la lista aparecen Ramiro Ortíz, Ernesto Fernández Hollman,
Roberto Zamora Llanes, los hermanos Lacayo del Grupo OCAL, Piero
Coen, los deportistas Denis Martínez y Vicente Padilla.
Centroamérica acumula la fortuna en solo un mil 075 personas cuya
fortuna asciende a los 142 mil millones de dólares en el 2014, según
el informe mundial de Ultrariqueza."48
Toutefois,
cette surabondance de millionnaires n'a pas permis de résoudre la
contradiction du fait que le pays est, selon les chiffres de 2016 de
la Banque Mondiale49,
le troisième pays le plus pauvre d'Amérique Latine et des Caraïbes.
Alors que:
"Según
el reporte elaborado por Global Wealth Report 2014 Nicaragua destaca
como el país con mas millonarios en Centroamérica ya que países
como Costa Rica tiene apenas 110 y el país como el mejor comercio
que es Panamá cuenta con 103 Millonarios, esto da pasos positivos
para la confianza en nuevos inversionistas ya que este informe es
crucial para realizar inversiones ver los reportes de crédito y la
cantidad de empresarios que tienen los países, y también hay que
destacar que Nicaragua fue el país en 2014 en crecer un 10% en
exportaciones en todo Latinoamerica, esto hace un país en completo
desarrollo económico con grandes números positivos, esto gracias a
que Nicaragua es el país mas seguro de Centroamérica y segundo país
mas seguro en Americalatina, es la confianza de inversores los que
crean este gran auge de desarrollo."50
Nouveaux
millionnaires entre lesquels se trouve la famille présidentielle:
"Sin
embargo, Forbes Centroamérica no incluyó en su lista, los nuevos
200 millonarios que han crecido como la espuma en Nicaragua, ligados
al poder político de la familia Ortega-Murillo.
Análisis
independientes afirman que los Ortega-Murillo amasan no menos de 3
mil millones de dólares, salidos de las grandes ganancias de los
negocios que han dejado el petróleo venezolano.
Las
inversiones se extienden una larga lista de empresas que
comercializan los derivados del petróleo, generadoras eléctricas,
exportadoras de alimentos, casinos, medios de comunicación,
transporte, ferreterías, mataderos… en fin son tantos y tantos
negocios, los que son justificados con la revolución socialista,
cristiana y solidaria."51
Pour
éviter de longs discours, il semble dès lors valoir la peine de
citer le blog ironique d'un ressortissant nicaraguayen, qui évoque
la dichotomie entre les statistiques du PIB (telle que semble la
considérer, de loin, le Rapport de la ONU) et la réalité de la
répartition réelle, telle que nous la présentons, des richesses
d'un pays52.
Il
est ainsi intéressant de relever que Costa Rica, le pays le plus
puissant économiquement de l'isthme avec Panama, a moins de
millionnaires que le Nicaragua, le pays le plus pauvre.
Ce
qui, évidemment, dès lors que l'on ne prend pas en compte la
dialectique inhérente à la relation pourcentuelle entre le nombre
de millionnaires et le niveau de vie générale, crée un problème
aux statisticiens:
"El
director del Banco Mundial (BM) para Centroamérica, Humberto López,
reconoció que aunque en los últimos años la tasa de pobreza en
Nicaragua se ha reducido sustancialmente, el país continúa siendo
la tercera nación más pobre de América Latina y el Caribe, pero
resaltó la tendencia positiva de los indicadores económicos de los
últimos años.
López,
quien defendió la metodología que usa el BM en la medición de la
pobreza —al afirmar que los estándares empleados son diseñados de
forma rigurosa— admitió que el hecho de que Nicaragua haya
mejorado sus índices de pobreza no significa que la calidad de vida
de sus habitantes es igual a la de los países más desarrollados de
la región.
“Nicaragua
es la tercera economía más pobre de Latinoamérica, eso es tan
infactual (ajeno a los hechos) y creo que hay que estar consciente de
ello, el hecho que sea la tercera economía más pobre de
Latinoamérica, pues uno esperaría que los niveles de vida de la
tercera economía más pobre de Latinoamérica no vayan a ser iguales
como los niveles de vida de las economías más avanzadas de la
región”, respondió el funcionario del organismo."53
Or
l'on voit clairement, dès lors, que c'est cette mathématique
souterraine, pour paraphraser Thiéfaine, qu'utilise le Rapport de la
ONU, selon une logique de maternelle, telle que la présente notre
ami le blogger:
"Definitivamente
vamos por buen camino. Sólo me acuerdo de la vez que mi mama nos
dejó un pollo a mi hermano y a mi para que almorzáramos. Pero el
arturo de mi hermano se lo comió completo. Estadísticamente
hablando, nos tocó 50% cada uno."54
3.d.
Statistiques contre statistique: "¿En qué quedamos?"
Ayant
particulièrement aimé les "Séminaires de l'incertitude"
de notre Professeur à l'Université de Parix X M. Gilbert Lascault,
nous proposant de les reproduire auprès de certains étudiants, l'un
d'eux, un jour, confus par la méthode, que l'on pourrait rapprocher,
pour le dire vite, d'une sorte de maïeutique où l'étudiant crée
sa propre connaissance, s'exclama: "¿En qué quedamos?"
à la fin de la classe, cherchant une réponse univoque là où nous
ne désirions pas lui en donner, précisément pour le faire
réfléchir.
Cette
anecdote introductive, car c'est un peu la même chose ici.
Nous
nous affrontons à une conception logistique de l'expérience
statistique (laquelle est, de fait, généralement fausse par le
nombre toujours limité d'interrogés) qui s'oppose même aux plus
optimistes enquêtes promues par le gouvernement nicaraguayen, telles
celle de la firme M&R qui lui est directement affiliée, pour
lesquelles la première inquiétude du Nicaraguayen est son niveau de
vie, et, en premier, lié à cela, puisque l'impliquant, la peur du
chômage, comme le confirme aussi la firme indépendante
Latinobarómetro55.
"El
desempleo y el alto costo de la vida son los principales problemas
que preocupan a los nicaragüenses, según una encuesta presentada
hoy por la firma local M&R Consultores.
El
estudio indica que el 79,1 % de los encuestados cree que tanto el
desempleo como el alza de la canasta básica y de los servicios
básicos son los mayores problemas que afronta el país.
Un
12,7 % de los encuestados identificó a los problemas sociales y a la
inseguridad ciudadana; un 3,4 % al transporte y a la débil
infraestructura vial; un 1,2 % problemas políticos; y un 3,7 % a
ninguno.
Según
cifras oficiales, el desempleo en Nicaragua es del 5,72 %, pero más
del 70 % de los trabajos está en el sector informal, en donde los
salarios son bajos y sin acceso a la seguridad social."56
Ainsi,
de fait, confirmant nos antérieures affirmations, et notre
démonstration de l'augmentation exponentielle du coût de la vie
depuis 2006:
"La
mayoría de los nicaragüenses estarían trabajando solo para comer,
porque el salario promedio nacional ha crecido menos que el costo de
los alimentos, señalan economistas. Los especialistas coinciden en
que esta situación puede ser más grave para quienes laboran en el
sector informal, cuyos ingresos son menores.
Según
el Banco Central de Nicaragua (BCN), en 2007 una familia de seis
personas —cuatro adultos y dos niños— necesitaba 4,493.7
córdobas para la compra de los 23 productos que componen la división
de alimentos de la canasta básica nacional urbana. En 2016 se elevó
en 86.93 por ciento, a 8,400.2 córdobas.
En
cambio, el salario promedio de un trabajador formal en 2007 era de
4,957.2 córdobas y en 2016 fue de 9,263.1 córdobas, un crecimiento
de 86.86 por ciento, indican las estadísticas del BCN.
El
economista y catedrático Luis Murillo explica que la tendencia en
los últimos diez años entre el salario y los alimentos radica en
que los nicaragüenses destinan un 85 por ciento de sus ingresos para
alimentación, lo que no les permite tener la oportunidad de ahorrar
o invertir en educación.
“La
canasta básica de alimentos y el salario mínimo van relativamente
equiparados. La mayor parte de la economía de Nicaragua es de
subsistencia, los ingresos que obtienen a duras penas les permiten a
los consumidores obtener algunos productos de la canasta básica que
mucha veces no les permite incluir vestuario”, dijo Murillo.
A
eso se le suma que más del ochenta por ciento del mercado laboral se
desarrolla en la informalidad y el subempleo.
“Dos
tercios de la fuerza laboral tienen ingresos muy precarios, con
ingresos pocos dignos y por muy pequeño que sea el aumento en los
precios de los alimentos básicos, los impacta muy severamente porque
sus ingresos no son de los que están creciendo en términos reales,
sino son de los que se deterioran”, señala Óscar Neira, también
economista y catedrático.
Afectaciones
directas
La
economista Adela Ubau explica que los bajos ingresos que hay en
Nicaragua no dan la capacidad de ahorrar, invertir en educación,
recreación a acceder a salud con calidad, pues literalmente permiten
apenas subsistir.
“Después
del 2007, el costo de la canasta alimentaria empezó a representar el
noventa por ciento a más del salario promedio de un trabajador
afiliado al INSS y en términos de comparación pasó a convertirse
en el costo de la canasta básica más alta de Centroamérica. Por
ser un indicador en la toma de decisiones, es necesario que se
efectúen actualizaciones anuales sobre el patrón de consumo de los
productos previo a iniciar las negociaciones del salario mínimo para
cada uno de los sectores económicos”, señala Elizabeth Membreño,
economista.
En
2007 el recién iniciado gobierno sandinista modificó la estructura
de la canasta básica y la elevó a 53 productos y servicios que
incluyen alquiler, agua, luz entre otros, y está diseñada para ser
adquirida por dos salarios.
¿Qué
consume realmente la población?
Arroz,
frijol, aceite, azúcar, posta de res, posta de cerdo, carne de ave,
pescado, leche fluida, huevos, queso seco, tortilla, pinolillo,
pastas alimenticias, pan, tomate, cebolla blanca, papas, ayote,
chiltoma, plátano verde, naranja y repollo, son los productos que
componen la sección de alimentos de la canasta básica urbana, ¿qué
cantidad de estos productos se consume realmente en cada familia?
Deberían hacerse estudios al respecto, señalan los economistas,
pues los que se hacen para valorar los niveles de vida de la
población solo miden cuántas libras de arroz, frijoles, azúcar y
litros de aceite compran, pero no se sabe cuánto de ello consumen.
“Hay
que ver el nivel de nutrición porque podés comprar los productos de
la canasta básica pero no necesariamente estás bien nutrido, tal
vez estás comiendo mal. En lo que deberían enfocarse es en la
nutrición y no meramente en el valor de las cantidades. Se debería
enfocar de acuerdo al nivel de vida, ¿qué tipo de bienes básicos
las personas están consumiendo? Con los resultados de estos
indicadores se podría definir si realmente es lo que la población
necesita, añade Neira.
En
la vida real se come según los precios
A
pesar de que la canasta alimentaria del país a nivel de
Centroamérica es la que tiene mayor contenido energético, con 2,455
kilocalorías por persona, no todo poblador común tiene la capacidad
de comprar todos sus productos debido a que eso realmente lo definen
los precios, indican los especialistas. Cuando los precios se elevan,
la población lo que hace es sustituirlos.
Los
economistas señalan que la dieta del nicaragüense se basa en los
carbohidratos porque sus precios son más bajos, mientras que
alimentos que proveen las proteínas sufren de constantes alzas tales
como la carne de res, carne de pollo, leche y huevos.
“La
gente compra lo esencial: frijoles, arroz, aceite, azúcar; si el
pollo sube de precio lo que hace es comprar queso y así sustituyen
un producto por otro”, señaló Murillo.
Si
se produce aquí,¿por qué tan caro?
Pese
a que el ciento por ciento de los productos que constituyen la cesta
alimentaria se producen en el país, los mismos nicaragüenses no
sienten ese beneficio vía precios y es que según las fuentes
consultadas, el gran problema que enfrenta el consumidor es la
especulación de los precios que son determinados por los
comerciantes debido a que no son regulados.
“Los
perecederos son víctimas de la especulación de acuerdo con la
temporada, sucede con la cebolla, chiltoma, tomate, papas y otros
más”, afirma Murillo.
Por
su parte, Neira señala que el problema es la cadena de la
comercialización. “El productor es el que menos se beneficia. El
que lo hace (beneficiarse) es el acopiador, el comercializador. Tiene
que haber una mayor regulación en el mercado porque muchas de las
cadenas de distribución son oligo o monopolio”, continúa.
En
las últimas semanas la cebolla y la papa incrementaron
considerablemente sus precios por supuesta baja en la producción,
pero los agricultores demostraron que esa no era la falla, sino que
había manipulación en el eslabón comercial. En la cebolla, por
ejemplo, las pruebas de los productores bastaron para que el gobierno
rechazara la solicitud de importación de los comerciantes."57
3.e.
Dichotomie, dichotomie chérie
Ainsi,
comme l'on peut - et doit - se demander comment se combinent les
chiffres de M&R sur le 76% de Nicaraguayens disposés à voter
aux élections de 201658,
le taux d'abstention observé, de l'autre de 78%59,
et le 68,2% de votes comptabilisé par le Conseil Suprême Électoral
CSE60,
on se demandera comment peuvent bien se combiner la hausse de
satisfaction de la population nicaraguayenne, due, selon le Rapport
de la ONU, à l'attention sociale et à l'expansion du PIB par
habitant, et la baisse du pouvoir d'achat et le taux de chômage,
comme, en outre, principale préoccupation des Nicaraguayens, dans
les enquêtes, mêmes de l'officialisme.
Sans
doute la raison en sera-t-elle la même: la manipulation des
chiffres.
Pareillement
- ce qui prouve assez cette thèse -, c'est encore la même logique
non référentiable, ou difficilement prouvable, qui fait que, malgré
ses hauts taux de désapprovisionnement en aliments et d'inflation,
malgré tout le Vénézuéla a été récompensé par la FAO61
(Organisation pour les Aliments et l'Agriculture: "Food and
Agriculture Organization" de l'ONU), de la même manière
que cet organisme l'a fait, également en 2013, pour le Nicaragua62.
Reconnaissance du Vénézuéla par la FAO (mais aussi par le Pape qui
reçut, le même mois, à Maduro63)
qui produisit comme conséquence l'entrevue à un dirigeant de cet
organisation (qui y admettra que les informations sur lesquelles se
base l'organisme sont celles données par chaque gouvernement) sur
CNN en Espagnol CNÑ dans l'émission Conclusiones de Fernando
del Rincón, sous le titre, qui condense les sérieuses critiques
faites à cette reconnaissance curieuse, qui semble d'ordre
politique64:
"Reconocimiento FAO ¿Wow?"
C'est
sous le gouvernement d'Ortega, violateur de la Constitution, maintenu
en place par des juges non remplacés après la fin de leur mandat,
qui appuyèrent des résultats frauduleux d'élections sans les
moindres normes de vérification institutionnelle, que, de même, se
réalisa, en 2013, le Premier Congrès d'Intégration Régionale pour
l'Unité de la Fonction Judiciaire65.
De même, en mai 2013, Nicaragua reçoit le VI Congrès
Centroaméricain de Science Politique66,
appuyé par l'Union Européenne67.
4.
Rôle et enjeu politique du discours mis en place
Dans
son chapitre 5 "The Key Determinants of Happiness and
Misery", le Rapport de la ONU exprime, de manière
introductive:
"Moreover,
policy-makers like the concept—and so they should. Our work shows
that in European elections since 1970, the life satisfaction of the
people is the best predictor of whether the government is
re-elected—much more important than economic growth, unemployment
or inflation (see Table 5.1)."68
Or
le Tableau 5.1., qui suit directement cette affirmation, est le
suivant:
"Table
5.1. Factors explaining the existing government’s vote share
(Partial correlation coefficients)
Life
satisfaction 0.64
Economic
growth 0.36
Unemployment
-0.06
Inflation
0.15
Source:
Ward (2015).
Notes:
Eurobarometer data on life satisfaction and standard election data
for most European countries since the 1970s. The regressors include
the government’s vote share in the previous election.
Life-satisfaction is from the latest survey before the election.
Other variables are for the year of the election."69
On
comprend, dès lors, tout de suite l'usage qu'en peut faire un
gouvernement dictatorial, aussi bien internement
qu'internationalement. Pour s'auto-justifier, comme, de fait, l'a
fait, au travers de récurrentes enquêtes statistiques de
satisfaction semestrales (au moins) par la firme M&R70,
le gouvernement ortéguiste.
Par
ailleurs, dès la "Page of Contents",
l'avertissement du Rapport sur le "Bonheur" 2017 met
hors de cause la ONU:
"The
World Happiness Report was written by a group of independent experts
acting in their personal capacities. Any views expressed in this
report do not necessarily reflect the views of any organization,
agency or programme of the United Nations."
Ce
qui marque bien la frontière des relations entre les gouvernements
en place et les organismes multilatéraux: de courtoise servitude
d'une part, et d'utilisation propagandistique de l'autre.
1 Oeuvres
complètes de Bossuet, Paris,
Louis Guérin, 1863, "OEuvres
Oratoires - Oraisons Funèbres - Panégyriques - Discours détachés",
Oraison funèbre
d'Anne de Gonzague,
p. 460.
2 Œuvres
complétes de Platon, publiées sous la direction de M. Émile
Saisset, Paris,
Charpentier, 1869, Dialogues
Socratiques I, p.
293.
3 http://worldhappiness.report/wp-content/uploads/sites/2/2017/03/HR17_3-20-17.pdf
4 http://worldhappiness.report/ed/2017/
5 World
Happiness Report 2017, éd.:
John Helliwell, Richard Layard et Jeffrey Sachs, éd. associés:
Jan-Emmanuel De Neve, Haifang Huang et Shun Wang, New York,
Sustainable Development Solutions Network (Center for Sustainable
Development - Earth Institute, Columbia University; Canadian
Institute for Advanced Research CIFAR; Institut Canadien de
Recherches Avancées ICRA; Fondazione Ernesto Illy), 2017, p. 3.
6 8ss.
7 3
8 16
9 48ss.
10 3
11 https://fr.wikipedia.org/wiki/Statistiques_mondiales_de_recherche_et_d%C3%A9veloppement
12 16
13 11
14 13
15 http://www.envio.org.ni/articulo/622
16 http://www.taringa.net/posts/info/2537254/En-Cuba-no-hay-elecciones.html
17 https://es.wikipedia.org/wiki/Pol%C3%ADtica_de_Cuba#Gobierno
18 http://www.envio.org.ni/articulo/622
19 23
20 18
21 9
22 41
note 31
23 http://worldhappiness.report/wp-content/uploads/sites/2/2017/03/StatisticalAppendixWHR2017.pdf
24 SA8
25 SA10
26 https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d'%C3%89tat_du_2_d%C3%A9cembre_1851#Le_pl.C3.A9biscite_de_l.C3.A9gitimation_par_le_suffrage_universel
27 http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/404404-encuesta-baja-confianza-nicas-demas-personas/
28 SA24-26
29 https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant
30 https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(PPP)_per_capita
31 http://www.datosmacro.com/pib/nicaragua
32 Ibid.
33 http://www.laprensa.com.ni/2016/05/25/economia/2040303-a-pib-per-capita-nica-el-que-mas-crece-en-porcentaje
34 http://www.laprensa.com.ni/2016/04/09/economia/2014888-pib-per-capita-nicaragua-ya-supera-los-us2000
35 http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/280637-nicaragua-ingreso-per-capita-mas/
36 http://larepublica.pe/mundo/america/782622-nicaragua-redujo-su-pobreza-extrema-y-pobreza-general-en-2015-segun-estudio
37 SA31
38 SA41
39 SA45
40 SA42-47
41 Néstor
Avendaño, "La
macro, excelente; la micro, mal",
10/6/2011, https://nestoravendano.wordpress.com/2011/06/10/1926/
42 Avendaño,
"Un consejo a los empresarios", 19/3/2017,
https://nestoravendano.wordpress.com/2017/03/ Problématique qu'il
aborde de nouveau dans plusieurs articles de 2017, c'est dire sa
centralité à ce moment, tels: "Incongruencias
en el manejo macroeconómico del país",
https://nestoravendano.wordpress.com/2017/01/; "La
condición insuficiente de la estabilidad macroeconómica",
https://nestoravendano.wordpress.com/2017/02/; et "La
tasa de inflación de Nicaragua se acelerará en 2017",
https://nestoravendano.wordpress.com/2016/12/
43 Plus
généralement, l'article de Carlos F. Flores, "El
ranking perverso",
La Prensa,
15/1/2014, exprime parfaitement la relation entre discours moral et
réalité concrète dans le programme des entreprises et, par
conséquent, des gouvernements: "En
los conclusivos para 2013 de las investigaciones de catástrofes
industriales del Chemical Safety Board de Estados Unidos, existe un
top ranking de las causas generadoras. A estas situaciones me
resisto llamarles “accidentes”, ya que sus orígenes fueron
absolutamente prevenibles, de haberse observado y cumplido las
respectivas medidas de seguridad operacional.
Elaboraré
un poco sobre ellas para identificar si en las empresas
nicaragüenses tenemos este tipo de precursores y tomar a lo
inmediato acciones correctivas.
1.
Cumplimiento superficial de las normativas de Seguridad. Algunas
gerencias no terminan de entender que las regulaciones establecidas
en las normativas de Seguridad Operacional, son requisitos mínimos,
los cuales tienen que expandirse en su aplicación transversal.
Ciertas
organizaciones establecen apenas un cumplimiento “light”, basado
mayoritariamente en señales, rotulaciones o equipos de protección
personal, que aunque útiles, son simplemente elementos básicos, no
suficientes, como sí deben serlo también los procedimientos
operacionales estándar, inspecciones, así como las conductas que
deben ser modeladas continuamente por las mismas gerencias. Algunas
medidas están orientadas superficialmente solo para evitar multas,
pero no para prevenir percances operacionales. Es fácil adoptar
disposiciones elementales, lo difícil es que los comportamientos
seguros sean adoptados por todo el personal mediante una
evangelización consciente de las altas gerencias.
2.
Supervisores trabajando en reportes y “papelística”
organizacional: esta es una práctica que degrada la efectiva
supervisión, cuando existe un exceso de requerimientos
administrativos sin valor agregado, consumiendo tiempo valioso que
podría ser mejor invertido en inspecciones, verificaciones y
dirección de trabajos de campo. Frecuentemente, la persona
supervisora ignora el nivel de seguridad con el que se están
ejecutando los trabajos en el campo, debido a que está sentado
frente a una computadora elaborando inocuos reportes; no visita el
campo, no orienta, no mide, no asegura, no modela, y por ende,
ocurren las tragedias laborales.
3.
Recortes a partidas presupuestarias de mantenimiento crítico: En
ciertos casos existe un oprobioso trabajo de “maquillaje” de los
estados financieros, se toman como “ahorros” la omisión de las
partidas de mantenimiento crítico, como si tal fuesen
prescindibles. Se reportan optimizaciones con malabares numéricos,
sin tomar en cuenta la confiabilidad mecánica-operativa de la
maquinaria y equipos, mucho menos el Mantenimiento Predictivo de los
mismos.
4.
Ausencia de capacitación de calidad: Este es otro campo en donde a
veces se reportan economías ficticias —argumentaciones vaporosas—
que no son más que detrimentos legítimos en el conocimiento y
capacidad técnica del personal y la matriz de experiencia
colectiva. Omitir las capacitaciones requeridas para el puesto
—específicamente aquellas relacionadas con la Seguridad
Operacional— es jugar a una ruleta rusa, pero con dos pistolas.
5.
Corta memoria organizacional: cuando se repiten los mismos percances
sin que se tomen medidas efectivas, es indicativo que hay, o poca
memoria, o ausencia de voluntad de aprendizaje; el no hacer nada
—conscientemente— es también una torpe decisión. Estas
situaciones, al repetirse, conforman lógicamente un patrón
predecible de resultados, con consecuencias insospechadas. Lo bueno
es, como dicen, que las lágrimas son las madres de las virtudes."
44 Sur
le thème de la pollution et des dangers du "fracking"
et du gaz de schiste, ainsi que sur les manipulations mondiales des
multinationales pour en imposer l'extraction sur tous les
continents, malgré les dangers connus et reconnus, voir les
documentaires de Josh Fox: Gasland,
2010 (qui obtint une nomination aux Academy Award for Best
Documentary en 2011), et Gasland
II, 2012. Il est bon
de rappeler que, pour la collusion entre les multinationales
pétrolières et les sénateurs, Fox a été mis en prison pour
essayer de filmer, comme la Constitution
des États-Unis lui
en donne le droit, une audience du Sénat sur le problème, ce qu'il
montre, en partie, dans son second documentaire, voir l'extrait sur
http://www.youtube.com/watch?v=FnDs1wozj4g, et est aussi annoncé
aux informations nationales, voir le vidéo sur
http://www.youtube.com/watch?v=FnDs1wozj4g
45 Ricardo
Guerrero, "Nicaragua
tiene 180 millonarios",
El Nuevo Diario,
25/7/2012; Ricardo
Guerrero, "Número
de ricos crece 5.6% en Nicaragua",
El Nuevo Diario,
30/9/2013; "Doscientos
millonarios reinan en Nicaragua",
http://www.canal15.com.ni/noticia/66834 ; "Reportan
que hay 200 millonarios en Nicaragua",
http://www.lajornadanet.com/diario/archivo/2013/septiembre/30/2.php
; constatation déjà faite dans les années 1980 par Jack Anderson
et Dale van Atta, "Nicaragua's Marxist
leaders enjoy spoils, become millionaires",
Gadsden Times,
20/9/1985, p. A4.
46 https://www.google.com.ni/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CBsQFjAA&url=http%3A%2F%2Fetab.ac-poitiers.fr%2Flycee-hotelier-la-rochelle%2FIMG%2Fdoc%2FLes_viandes_de_boucherie.doc&ei=90lSVMesLcWmNtusgZAB&usg=AFQjCNHXxiWm_7PntkmqXgjNMIOEH7004w&bvm=bv.78597519,d.eXY
47 http://www.fao.org/docrep/003/x6509f/X6509E05.htm
48 http://www.lajornadanet.com/diario/archivo/2015/junio/4/3.php
49 http://www.laprensa.com.ni/2016/01/22/economia/1973476-nicaragua-aun-tercero-mas-pobre-segun-bm
50 http://fromnicaragua.com/nicaragua-con-mas-multimillonarios-en-centroamerica/
51 http://www.agenciasnn.com/2016/05/forbes-publica-lista-de-ricos-de.html
52 "Hace
3 años aquí en Bacanalnica publicamos que Nicaragua era el tercer
país con Ultra-Ricos en Centroamérica con 190. Pues no me van a
creer, pero según el mismo informe, en el 2014 Nicaragua subió su
número de millonarios a 210. O sea que se han hecho 20 ultra-ricos
nuevos en estos últimos 3 años del pueblo presidente, vivan los
pobres del mundo, socialista del siglo 21.
Para
que se den una idea, Costa Rica tiene 100 millonarios y Panamá 120.
O sea que Nicaragua, el país dónde todo mundo se quiere ir a otro
país porque la palmazón no se aguanta, tiene casi la misma
cantidad de millonarios que esos dos países juntos. WTF?!
Pero
la cuenta que realmente me hizo vomitar un poquito en mi boca, fue
la de Guatemala. Ellos tienen 50 millonarios más que Nicaragua (con
260), pero si sumas todos esos dollars, juntos los majes llegan a
penas a 30 mil millones. Digo “a penas” porque Nicaragua, con
sus 210 millonarios también ajusta los mismos 30 mil millones de
dollars. O sea que el millonario de Nicaragua tiene en promedio más
millones que el de Guatemala.
Definitivamente
vamos por buen camino. Sólo me acuerdo de la vez que mi mama nos
dejó un pollo a mi hermano y a mi para que almorzáramos. Pero el
arturo de mi hermano se lo comió completo. Estadísticamente
hablando, nos tocó 50% cada uno."
(http://www.bacanalnica.com/para-que-te-ubiques-nicaragua-es-un-pais-de-millonarios/)
53 http://www.laprensa.com.ni/2016/01/22/economia/1973476-nicaragua-aun-tercero-mas-pobre-segun-bm
54 http://www.bacanalnica.com/para-que-te-ubiques-nicaragua-es-un-pais-de-millonarios/
55 http://www.elnuevodiario.com.ni/infografia/4003/
56 http://www.eleconomista.net/2016/06/28/desempleo-y-alza-de-precios-preocupan-a-nicaraguenses-segun-encuesta
57 http://www.laprensa.com.ni/2017/03/06/economia/2193329-alzas-de-precios-consumen-los-salarios
58 http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/404097-76-esta-dispuesto-votar/
59 http://www.liberation.fr/debats/2016/11/11/nicaragua-un-scrutin-sans-campagne-ni-votants_1527322
60 https://www.el19digital.com/articulos/ver/titulo:48641-fsln-alcanza-el-725-de-los-votos-en-historicas-elecciones-de-nicaragua
61 "Las
recientes estimaciones de la FAO en materia de alimentación ubican
a Venezuela en el grupo de 15 países (entre los que se encuentran
Cuba, Nicaragua, Guyana, Perú, San Vicente y las Granadinas,
Uruguay, Chile, Brasil) que han realizado progresos
excepcionales por reducir la prevalencia de la subnutrición."
("AN respalda
reconocimiento otorgado a Venezuela por la FAO",
http://www.avn.info.ve/node/178407)
62 "Nicaragua
celebró el premio recibido por la Organización de las Naciones
Unidas para la Agricultura y la Alimentación (FAO) por reducir a la
mitad el número de personas desnutridas en el país antes de
2015.",
http://tn8.tv/index.php?option=com_content&view=article&id=10754%3Anicaragua-recibe-reconocimiento-de-la-fao-por-alcanzar-anticipadamente-reducir-hambre&catid=50%3Anoticia-principal&Itemid=27
63 "Maduro
visita el lunes al papa Francisco",
El Nuevo Herald,
17/6/2013; Óscar Arnal,
"El Papa perdonó
a Maduro", El
Universal, 20/6/2013;
"Maduro dice que
el Papa le bendijo un Cristo que le protegerá",
La Prensa de Honduras,
21/6/2013.
64 "Caracas,
EFE. El
líder de la oposición venezolana, Henrique Capriles, dijo este
martes que el reconocimiento al país por parte de la FAO del pasado
domingo se debe "a otros intereses" al recordar que el
director general del organismo, José Graziano da Silva, fue parte
del gobierno del ex presidente Luiz Inácio Lula da Silva",
http://www.notiven.com/cgi-bin/archive.py?datediff=1
65 Informé
par le site du Pouvoir judiciaire: "Congreso
latinoamericano de juezas y jueces inicia en Managua",
http://www.prensa.poderjudicial.gob.ni/prensa/index.php?option=com_content&task=view&id=3659&Itemid=84
Mais
le point intéressant en est le thème central ("la
sécurité démocratique de la région"),
voir: "Nicaragua
acogió congreso regional de jueces",
29/6/2013,
http://www.lavozdelsandinismo.com/nicaragua/2013-06-29/nicaragua-acogio-congreso-regional-de-jueces/
: "El Primer
Congreso de Integración Regional por la Unidad de la Función
Judicial abrió sus puertas esta semana en la capital nicaragüense
con la participación de Jueces de Centroamérica, Ecuador y Puerto
Rico, bajo el lema: “Unidos por la seguridad e integración
regional de la función judicial”.
El
evento, iniciado el miércoles, tuvo como objetivo compartir los
avances y efectividad del trabajo en la Administración de Justicia
y la integración en la Función Judicial, al tiempo que los
congresistas también debatieron sobre los mayores problemas en la
seguridad democrática de la región."
66 Voir
http://www.uam.edu.ni/congreso-centroamericano-de-ciencia-politica
67 Voir
le site de la Délégation Européenne pour Nicaragua, Costa Rica,
El Salvador, Honduras et Panamá,
http://eeas.europa.eu/delegations/nicaragua/press_corner/all_news/news/2013/20130502_01_es.htm:
"UE apoya VI
Congreso Centroamericano de Ciencia Política (02/05/2013)
Managua,
Nicaragua 25 de abril del 2013.
Nicaragua será la sede del VI Congreso Centroamericano de Ciencia
Política, evento que reunirá a reconocidos expertos
latinoamericanos y europeos, quienes estarán debatiendo durante
tres días alrededor del tema “Desafíos
de la Democracia en Centroamérica”.
El
congreso organizado por la Universidad Americana (UAM) y la Red
Centroamericana de Ciencias Políticas, con el auspicio de la Unión
Europea (UE), se desarrollará entre el 7 y 9 de agosto en el campus
de la UAM."
68 123
69 124
70 Depuis
2015, par ordre chronologique:
http://www.elnuevodiario.com.ni/politica/339498-m-r-poblacion-satisfecha-democracia/;
http://100noticias.com.ni/encuesta-de-mr-revela-mayor-aceptacion-al-partido-sandinista/;
https://www.el19digital.com/articulos/ver/titulo:42070-resultados-de-encuesta-m-r-refleja-la-satisfaccion-del-pueblo-por-la-buena-gestion-del-gobierno-sandinista;
http://www.laprensa.com.ni/2016/07/24/reportajes-especiales/2072545-ser-nica-esta-de-moda;
http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/408616-muestran-encuesta-m-r-consultores/;
http://www.elnuevodiario.com.ni/nacionales/408510-m-r-se-mantiene-grado-importancia-confianza-elecci/;
https://nuevaya.com.ni/resultados-de-encuesta-mr-es-un-reconocimiento-del-trabajo-del-gobierno-en-favor-del-pueblo/;
https://nuevaya.com.ni/mr-resultados-de-las-elecciones-en-nicaragua-confirmaron-las-proyecciones-de-las-encuestas/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire