jeudi 13 avril 2017

CAROLE CARCILLO


Petite calligraphie de chant d'oiseau
par Carole Carcillo Déquesnes
"Je regrette le ciel dit le ciel posé 
sur le bâton de l'homme en attente de parole
quand l'homme parle"
Guy Viarre, 
Tautologie une et autres textes,
Flammarion 2007.

À propos de l'écrit-mots de Carole Icelle Carcillo

Pas de lieu ni de date de naissance mais ciel qui ouvre gorge de l'oiseau-mot et poussières l'Univers au silence de prose dentelée prose au magique de la petite surprise parfois bien plus importante à chaque ligne. Pas d'indiscrétion ni de jonglerie de style mais Musique qui dépose paume de main en douceur au front de l'autre sens vers courts animés vers sans vain point de détail ou si alors bien plus. Il ne s'agit pas vraiment d'écrire de la prose des vers car Elle perdrait l'essentiel à écrire 'vers conventionnels'... ou non... aussi identique pour la pose prose courte ou cascade 'normative' Elle perdrait sa respiration primale et spirituelle de l'Humanité alors enfin c'est autre cet autre sens dont on ne sait plus comme pour l'éclair dans le regard de l'indien Chinook voir la bienveillante porte amie. Bien sûr sans cesse la renaissance renouvelée sans cesse de l'Amour céleste d'Icelui et sa tonitruante lumière silencieuse LÀ déposées LÀ sans désolation aucune mais à l'évidence d'Icelle.

Christian-Edziré Déquesnes


Personne n'écrit personne. Pas plus qu'un char n'arrête l'aube, la trace ensanglanté du silence n'abroge l'espoir de toucher la disparition de nos leurres la parole. Il n'y a aucun visage d'aucun nom à espérer déposer au-dessus des miradors du sens. Guettez-vous prisonniers, et tâcher d'épier le sursaut de vos chaînes. Personne n'écrit personne. Pas plus qu'une fuite arrête le temps, la course désespérée où sa clémence sous le pied parchemine l'exacte mesure de nos chairs. Bès de bouches où plus rien quand vouloir signifier, guettez-vous espérer la remise avalée de votre liberté. Personne n'écrit personne. Pas plus qu'une source ne pousse l'ombre la stricte verticalité des arrachements du dire traîne la rémanence de sa disarition.
Carole Carcillo Déquesnes

Bibliographie :
- Foulèes désultoires - 2012, Editions du Cygne.
- À contre Murailles - 2013. Les éditions du Littéraire.
- Variation d'indicible l'A - 2016. Supplément au périodique Ffwl Lleuw (n°7).
- Le sursis en conséquence (avec des illustrations de Jean Attali). - 2017, à paraître, Les éditions du Littéraire.


"Ils parlent et en même temps ils se tiennent le coeur nulle idiosyncrasie ils se tiennent le coeur le vaste phénomène nulle idéation dans leur coeur dans leur discours tu montes ils parlent la parole les précède les presque contient non elle ne les contient pas plus, toujours courir vivre comme on dit voir, aller parfaire, aller abandonner, enterrer l'infini avec l'os."

Guy Viarre, Tautologie une et autres textes, Flammarion 2007.

Les deux citations de Guy Viarre sont le choix de Carole Carcillo Déquesnes.
Les choix des vignettes musicales sont de Christian-Edziré Déquesnes.

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